Tours : les taxis enregistrent des baisses de chiffre d'affaires de 30 à 50%
Avec la crise sanitaire, l'activité est réduite pour les taxis de la Métropole de Tours. Le chiffre d'affaires est en forte baisse. Les journées sont longues.
Les taxis tourangeaux souffront de la crise sanitaire. Le nombre de courses s'est écroulé. Sur la Métropole de Tours par exemple, pour les 90 taxis en GIE ou Groupement d'Intérêt Economique, il est passé de 650 à 220 par jour, cela fait une baisse de 2/3. En Indre-et-Loire, on compte environ 400 taxis et les aides de l'Etat au même titre que celles versées aux restaurateurs ne sont là que pour honorer les traites : licence à payer, carburant et entretien du véhicule.... "Ce sont principalement les chauffeurs de taxis de la Métropole qui souffrent le plus" explique Franck Olivier Durut, le président de la chambre syndicale des taxis d'Indre-et-Loire. "En secteur rural, l'activité de transport médicalisé s'est stabilisée" rajoute-t-il. Il parle d'une chute du chiffre d'affaires de 50 à 55%.
Les temps d'attente sont très longs
Anthony Berthonneau chauffeur-taxi à Tours, explique lui qu'il arrivé à payer ses traites, mais "qu'il a 35% à 40% de perte de revenus, soit 500 ou 600 euros". Anthony Berthonneau arrive à s'en sortir grâce à l'activité de son épouse, et parce que les dépenses restent limitées avec le ralentissement économique. "Et puis on a des temps d'attente qui sont très longs. Heureusement, la rentrée lirttéraire est riche, j'ai de quoi m'occuper".