Usine Parisot de Saint Loup sur Semouse : 127 licenciements doivent être annoncés
127 postes doivent être supprimés sur les 470 du site de Saint Loup sur Semouse. Placé en redressement judiciaire en juin dernier, Parisot SAS (groupe P3G Industries) a lancé un Plan de Sauvegarde des Emplois. Des licenciements secs doivent être annoncés lors de CSE du 1er octobre 2019

Ce n'est pas une surprise, tout le monde s'y attendait, mais le nombre d'emplois supprimés et les secteurs touchés étaient jusqu'à présent inconnus. Une fuite donne 127 licenciements secs, chiffre qui doit être officialisé mardi prochain par la direction aux représentants du personnel lors d'une réunion du CSE.
L'usine Parisot SAS de Saint Loup sur Semouse est en redressement judiciaire depuis le mois de juin dernier.

Les dettes à rembourser
Il y a 7 ans, Parisot avait été placé en procédure de sauvegarde. A l'époque le marché du meuble en kit avait fortement évolué, et l'entreprise n'était plus concurrentielle. Des cadres de Parisot finissent par racheter l'entreprise, ils la relancent. Le bureau recherche et développement cherche l'innovation par exemple avec les meubles connectés : des bureaux d'adolescents avec prise USB ou des coiffeuses pour jeunes filles pour séduire un public nouveau.
Les idées sont là, mais l'entreprise doit rembourser sur un période de 10 ans des créances de 2012. C'est un frein sérieux pour Parisot.
En 2018, le groupe P3G Industrie rachète le site de Saint Loup sur Semouse ainsi que le site de fabrication de panneaux.
Un an plus tard, la situation n'est plus tenable, cette fois-ci la direction envisage de supprimer des postes. 127 licenciement sur un effectif de 470. Seront touchés la production et les services support.

