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Vente de l'usine Smart à Hambach : Bercy monte une "équipe commando" pour analyser les possibilités de reprise
La ministre déléguée en charge de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher s'est invitée ce mercredi à la réunion à Bercy avec des syndicalistes de Smart. Le ministère de l'Economie indique prendre le dossier de la mise en vente du site de Hambach "très au sérieux".

Agnès Pannier-Runacher se rendra en milieu ou en fin de semaine prochaine sur le site de Smart à Hambach pour "voir d’un peu plus près notre outil de travail", selon l’intersyndicale de Smartville. La ministre déléguée en charge de l'industrie l'annonce après une première rencontre ce mercredi avec les syndicats de l'usine et des sous-traitants, et des élus du territoire, à Bercy, au ministère de l'Économie. Une réunion pour évoquer la mise en vente du site par son propriétaire Daimler et l'avenir des 1600 salariés et sous-traitants.
Les syndicats ’’agréablement surpris‘’ par la ministre
Pour l'instant, un seul repreneur s'est positionné, le britannique Ineos Automotive . Mais le gouvernement souhaite voir émerger d'autres repreneurs potentiels : "Ineos, c'est une opportunité", dit une source à Bercy, "mais ça ne peut pas être la seule solution de reprise possible". Les syndicats se disent "agréablement surpris" par la connaissance du dossier de la ministre. Agnès Pannier-Runacher a déjà rencontré la semaine dernière les dirigeants de Daimler, et d'Ineos Automotive.
Le ministère est en train de monter une équipe dédiée pour suivre la reprise de l'usine mosellane, une "équipe commando", dit-on au ministère. Composée de trois fonctionnaires, des directeurs de Bercy, elle sera chargée d'analyser l'offre d'Ineos, mais aussi de réfléchir à des offres de reprises alternatives, ou complémentaires. Elle sera en lien "permanent" avec les syndicats, assure l’intersyndicale de Smartville.
Une "équipe commando" rencontre Ineos vendredi
Le ministère assure qu'il prend le dossier Smart "très au sérieux". La première réunion de cette "équipe commando" aura lieu vendredi, avec des représentants d’Ineos Automotive, pour parler de leur projet. Et notamment de ce qui inquiète l'intersyndicale : le sort de 300 salariés sous-traitants de Smartville, pour qui le reclassement dans les autres usines du groupe Daimler n’est aucunement garanti en cas de reprise.
"Daimler est en discussion avec Ineos aujourd'hui, pour la reprise de l'usine Smart et ses 900 salariés, mais pas pour la sous-traitance. C'est ça la casse sociale qui menace, dans la mesure où nous faisons partie intégrante du processus de fabrication depuis vingt ans, et pourtant nous ne sommes pas du tout impliqués dans le processus par Daimler", explique Raphaël Lipski, représentant CFE-CGC de SAS Automotive, un sous-traitant de Smartville qui emploie 85 salariés. Vendredi, l'intersyndicale de Smartville appelle la population à venir soutenir les salariés dans une grande manifestation au départ de la communauté d'agglomération de Sarreguemines.
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