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Vern-sur-Seiche : le maire prend un arrêté pour la réouverture des commerces de proximité

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Le maire de Vern-sur-Seiche, Stéphane Labbé, a pris un arrêté samedi 31 octobre autorisant la réouverture de tous les commerces pour résister au "coup fatal" du reconfinement. Les magasins ne pourront pas accueillir plus de 3 personnes. La décision est contestée au sein de son équipe municipale.

La préfecture peut encore annuler cet arrêté. La préfecture peut encore annuler cet arrêté.
La préfecture peut encore annuler cet arrêté. © Radio France - Claire Leys

Coup de théâtre à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine). Le maire, Stéphane Labbé, a pris un arrêté samedi 31 octobre pour autoriser la réouverture de tous les commerces. "Quand vous avez des commerçants qui viennent dans votre bureau en pleurant, en disant qu'ils n'arriveront pas à résister à ce nouveau coup dur, à ce coup fatal, il faut les soutenir !", explique le maire de cette commune de 7900 habitants. 

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Dans un petit magasin, on peut mieux garder les distances de sécurité"

Cet arrêté illégal peut encore être contesté par la préfecture. Selon Stéphane Labbé, la réouverture des commerces de proximité permet un meilleur respect des protocoles sanitaires. "J'ai bien noté dans mon arrêté qu'il faut qu'il n'y ait pas plus de 3 personnes par commerce. Si on évite d'aller dans les grande surfaces où les clients sont amassés et pas comptés, où l'on ne respecte pas les distances de sécurité, je pense que dans un petit magasin, on peut mieux les garder".

L'équipe municipale divisée

Cette décision est inédite en Ille-et-Vilaine. L'association des maires de France du département a lancé un appel au gouvernement pour une réouverture totale, afin d'éviter la prise d'arrêtés illégaux comme celui de Stéphane Labbé. 

L'arrêté est contesté au sein de l'équipe municipale selon le maire lui-même. "Certains sont d'accord et d'autres, qui font partie du domaine médical, me disent que ce n'est pas normal d'avoir pris cette décision, qu'on aurait pu en parler avant ou faire autrement mais je pense que les gens ne sont pas conscients des risques économiques".

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