VIDEO - Face à la crise du coronavirus, Mussidan Sièges va solliciter les aides du plan de relance
Le préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat, a visité l'entreprise Mussidan Sièges, à Mussidan. L'occasion de lui expliquer les aides du plan de relance, elle qui fait face à la crise du coronavirus et qui souhaite se développer
C’est une entreprise emblématique du Périgord : Mussidan Sièges. L’entreprise de production et rénovation de sièges de spectacles ou de trains notamment emploie 50 salariés en France dont une quarantaine à Mussidan en Dordogne.
La société a subi bien sûr de plein fouet la crise du Covid-19 avec la fermeture des salles de spectacles. Alors elle espère désormais profiter du plan de relance du gouvernement.
Son patron Francis Bénard espère notamment moderniser son outil de production. Car l'année 2020 a été difficile.
"On subit la deuxième vague du Covid-19, beaucoup de projets son suspendus, ou reportés. Les appels d'offre sont beaucoup moins nombreux. Je suis relativement inquiet pour l'activité des espaces recevant du public, les salles de spectacles, les salles de cinéma, les amphithéâtres, plus pour 2021 et 2022" explique-t-il. Car si les salles restent fermées, sans recette, difficiles pour elles de vouloir se lancer dans la rénovation de leurs fauteuils.
Investir et se développer
Heureusement, l'entreprise a obtenu il y a deux ans un très important marché avec la SNCF, pour rénover les sièges de ses trains "Transiliens", de la région parisienne. Une dizaine de salariés travaillent en ce moment dans les ateliers de Mussidan sur ce projet. Ils nettoient les sièges des mousses et tissues inutiles, avant de recoller par dessus un nouveau revêtement et de le faire briller. Le siège est ainsi remis à neuf.
"Contrairement à l'activité spectacle, la partie ferroviaire a été très peu impactée. Historiquement en 2019 on était à 45% sur le ferroviaire, et 45% sur le spectacle. En 2020, la tendance s'est renversée. Le ferroviaire s'accentue. On a 60% de ferroviaire et 35% de l'activité spectacle et 5% de diversification (sièges dits exotiques ou spéciaux, comme pour les camping cars)" explique le patron.
Le patron Francis Bénard, qui a repris l'entreprise il y a six ans, espère donc maintenant demander l'aide du plan de relance pour se moderniser, voire déménager. Il espère par exemple déplacer son entreprise à terme dans de nouveaux locaux en vallée de l'Isle, ou acheter de nouvelles machines. D'où la visite du préfet de la Dordogne, Frédéric Périssat.
"Je suis là pour parler de l'avenir. Et faire que cette relance au travers du fonds France Relance puisse bénéficier aux entreprises du département. Que ce soit des investissements dans le matériel, dans le bâtimentaire, ou via la formation des salariés, la montée en compétences" explique le préfet de la Dordogne.