Vincennes : il lance une collecte sur internet pour sauver les "Confitures du Château"
Christophe Devé a créé les "Confitures du Château" en 2015. Le principe : des confitures à l'ancienne préparées dans un chaudron de cuivre. Suite à un différend avec un acteur économique local, il se retrouve sans laboratoire alors que le carnet de commande est plein.

Christophe Devé se lève tous les matins avec cette obsession : "faire chanter (s)es chaudrons". L’histoire commence en 2010 : Christophe Devé se promène, chez lui, à Vincennes et découvre (lors de la restauration de la façade d’un supermarché) une vieille plaque en plâtre : "Fabrique de confitures" ( Vincennes comptait trois fabriques de confiture dans les années 50) et là, "c’est le déclic !".

Il vend ses 100 premiers pots chez l'épicier du coin
Il quitte petit à petit son ancien métier de présentateur et d’animateur (22 ans pour le Salon du chocolat par exemple) et lance en 2015 les "Confitures du Château". Inspiré par la marque "Michel et Augustin", il commence par distribuer ses 100 premiers pots chez l’épicier du coin. Ses confitures remportent un franc succès, elles sont d’ailleurs toujours servies au petit déjeuner d’un grand hôtel parisien.
Sans laboratoire alors que le carnet de commande est plein
Christophe Devé réalise son rêve l’an dernier : faire renaître la fabrique de confitures de Vincennes avec l'aide d'un acteur économique local. Après plusieurs différends, il est évincé de la boutique en mars 2017. Christophe Devé se retrouve donc sans laboratoire alors que le carnet de commande est plein, d'où cette collecte sur internet.
"Je me suis retrouvé avec simplement mes yeux pour pleurer : c’est-à-dire sans argent. Or, pour faire renaître les confitures, il faut des moyens : un véhicule utilitaire pour transporter les fruits et les confitures, payer les premiers pots à la verrerie, l’imprimeur pour les étiquettes et puis la location de l’atelier. Donc ça nécessite un peu de fond et c’est pour ça que j’ai lancé cette collecte sur kisskissbankbank.fr. On est déjà à 45%, ça prouve que les gens ont confiance en mon projet".
Christophe Devé est un autodidacte, ce sont ses tantes qui lui ont appris à faire de la confiture "avec amour et tendresse".
"Je veux faire rechanter mes chaudrons"