A Nantes, l'école de la deuxième chance face à un afflux de demandes d'inscriptions
A Nantes, l'école de la deuxième chance accueille environ 150 élèves, des jeunes âgés de 16 à 30 ans non-diplômés. Avec la crise sanitaire, l'établissement doit faire face à une hausse du nombre d'inscriptions.
L'expérience professionnelle, c'est la moelle épinière de l'école de la seconde chance. Les 150 élèves nantais doivent effectuer cinq stages en sept mois. Mais le coronavirus leur donne, à eux aussi, du fil à retordre. Mehdi, par exemple, veut devenir chef cuisinier. "C'est un rêve que j'aimerais réaliser. Mais avec le covid 19 ce n'est pas facile. Du coup, on a trouvé une solution. Je vais faire un stage dans la restauration collective en entreprise."
Batailler auprès des entreprises
Il n'est pas le seul à devoir s'adapter. "Il faut batailler. Pour les stagiaires qui veulent aller en crèche, c'est compliqué, comme pour les maisons de retraite où on avait beaucoup de partenariats, énumère Françoise Chavannes, chargée des relations avec les entreprises. Tout ce qui est un peu administratif ou en gestion, c'est compliqué parce que les salariés sont en télétravail."
Malgré ces difficultés pour s'insérer dans la vie professionnelle, de plus en plus de jeunes se tournent vers l'école de la deuxième chance. "On commence à noter une demande accrue, confirme Diba Medjahed, le directeur. Ce sont les mêmes profils, mais ils sont plus nombreux. Des jeunes sans qualification et surtout sans emploi. Il y avait beaucoup d'intérims qui n'existent plus aujourd'hui donc il va falloir qu'on gère une file active plus importante."
70% des stagiaires qui sortent de cette école accèdent à l'emploi.
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