"Savoir nager est une question de vie ou de mort", rappelle le président de la ligue Ile-de-France de natation

L'épidémie de covid y avait mis un frein : l'apprentissage de la natation à l'école. C'est plus que jamais un enjeu de société, alors qu'un enfant sur deux ne sait pas nager à l'entrée au collège en Seine-Saint-Denis. Ce mardi, Lazreg Benelhadj, président de la ligue Ile-de-France de natation, invité de France Bleu Paris, a tenu à rassurer : "Nous avons eu une très grosse activité à la sortie de l'épidémie. Ce qui nous a permis de combler une grosse partie du retard accumulé". De nombreux dispositifs ont été mis en place assure Lazreg Benelhadj, autour d'un certains nombre de collectivités : "les villes de Vanves et Clichy, la région Ile-de-France...". Rien qu'en Seine-Saint-Denis, c'est 2000 enfants qui ont été formés à la natation cet été. 

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"Nous avons tendance à l'oublier mais ne pas savoir nager peut tuer. Il y a un vrai enjeu autour de l'apprentissage de la natation". D'autant plus que le nombre de piscines privées en Ile-de-France ne cesse d'augmenter : "c'est donc aussi un problème d'inclusion, beaucoup d'activités ont lieu autour de l'eau". Selon les données de santé publique France , 1 983 noyades sont survenues cet été, dont 250 suivies de décès. C'est la première cause de mortalité par accident de la vie pour courante pour les moins de 25 ans.

Les Jeux Olympiques 2024 verront la construction d'un centre aquatique en Seine-Saint-Denis, seul équipement sportif construit de façon pérenne à l'occasion de ces JO. Un moyen de combler le manque d'équipement dans le département ? "Ce n'est clairement pas assez", répond Lazreg Benelhadj. "Mais ce centre a le mérite d'exister et c'est à nous de l'optimiser".