Besançon : Un tutorat pour réussir sa première année de médecine
Les étudiants de première année de sciences médicales et pharmaceutiques (SMP) peuvent bénéficier des conseils de 32 étudiants-tuteurs pour réussir le concours très sélectif de Première année commune aux études de santé (PACES). 600 nouveaux sont venus à la Tut'rentrée vendredi 1er septembre.

"Ce n'est pas facile de réussir sa première année de médecine". Tous les étudiants qui entrent dans cette filière ont entendu cette phrase. Et pour cause : sur 1.200 étudiants, un peu plus de 300 passeront en deuxième année après le concours très sélectif au mois de mai. Alors pour mettre toutes les chances de leurs côtés, plus de 600 nouveaux étudiants en sciences médicales et pharmaceutiques (SMP) sont venus se renseigner sur le Tutorat Santé Besançon vendredi 1er septembre à l'amphithéâtre Pasteur de la faculté SMP.
Un coaching pour réussir ce marathon
32 étudiants-tuteurs et huit bénévoles se sont portés volontaires et ont été sélectionnés pour conseiller, aider et encadrer les premières années de médecine. Il existe une plateforme en ligne avec des vidéos, des annales corrigées et un forum. Deux fois par semaine, ils se verront proposer des QCM (questionnaire à choix multiples) ressemblants à ceux soumis lors du concours de fin d'année. Après avoir répondu, place à la correction orale puis, ce qui intéresse le plus les nouveaux étudiants, au classement. "Parce que le jour du concours, on sera classé les uns par rapport aux autres", explique Églantine, de Gonsans (Doubs). Les places sont chères "avec cette notion de numerus clausus", explique la responsable du Tutorat Santé Cassandre Legrand-Narboux, en troisième année de médecine. "Sur 1.200 étudiants, 186 sont retenus en médecine, 73 en pharmacie, une vingtaine pour tout ce qui est odontologie ou maïeutique et 80 en kiné". Du coup, le tutorat propose "du coaching, de l'entrainement et du soutien", notamment psychologique, explique Maxime, étudiant-tuteur en quatrième année de médecine : "Justement avec cette proximité ça renforce le côté humain de la relation. Ce n'est pas prof/étudiant, c'est vraiment étudiant/étudiant". Si les fêtes de médecine du jeudi soir sont célèbres à Besançon "ce n'est pas vraiment pour les premières années", annonce Églantine qui a révisé tout l'été. "Psychologiquement, il faut se préparer à passer une année sans sorties par rapport à des amis qui sont dans une autre fac".

"Il faut tenir dans le temps", Cassandre Legrand-Narboux, responsable du Tutorat Santé
Cassandre Legrand-Narboux compare la première année à un marathon : "le plus dur c'est de tenir la distance, l'endurance. Au début, ça peut paraître dur mais ce qu'il faut, c'est tenir dans le temps. C'est là qu'on fait la différence entre ceux qui ont l'habitude de travailler et qui vont tenir de septembre à décembre et de janvier à mai et ceux qui s'épuisent et qui arrivent au concours avec des difficultés ou un manque de connaissance". C'est justement pour être encadré que Silas vient s'inscrire au tutorat : "Le travail change beaucoup du lycée. Au lycée, c'est de l'intelligence. Ici, c'est du travail constant, comme un marathon donc je vais essayer de travailler tous les jours, me surpasser pour être le meilleur."
