Bizutage interdit, "intégration" surveillée et prévention toute l'année en Lorraine
Le bizutage est officiellement interdit depuis 20 ans en France. C'est un délit puni par la loi. Malgré tout, pour éviter les dérapages, l'Université de Lorraine et les directions d'établissements forment et préviennent les étudiants.

En Lorraine, comme ailleurs, la rentrée des étudiants de l'université et des écoles d'ingénieurs est traditionnellement l'occasion de "journées d'intégration".
Ces périodes festives ont remplacé les bizutages à l'ancienne.
En France, le bizutage, considéré comme un délit, est puni par la loi. Officiellement depuis... 20 ans.
Mais les dérives sont toujours possibles. C'est pourquoi les weekend d'intégration sont encadrés et, plus ou moins, surveillés...
A Nancy, par exemple, les membres du Bureau des étudiants (BdE) de l'EEIGM, l'École d'ingénieurs en génie des matériaux, sont "responsabilisés afin d'éviter les dérapages, et de mon côté, j'aime savoir les conditions de sécurité" prévues, explique le directeur de l'établissement, Yves Granjon.
La prévention limite les risques"
De manière générale, l'Université de Lorraine multiplie les sensibilisations, toute l'année, notamment pour éviter les excès d'alcool et les comportements dangereux, "ce qui contribue à limiter les risques", selon Yves Granjon.
"On ne peut pas jamais éviter que des jeunes boivent", reconnaît ce chef d'établissement. Cependant, tout comme un certain nombre de directeurs d'école, ce responsable veille non seulement aux journées d'intégration de la rentrée, mais aussi à la bonne tenue des soirées étudiantes organisées, toute l'année, au foyer des élèves.

Yves Grandjon, directeur de l'EEIGM à Nancy