Les enfants privés de cantines dans plusieurs écoles de Montpellier
mercredi 16 janvier 2019 à 8:56
Depuis le 13 décembre, une grève nationale de la CGT perturbe le fonctionnement des cantines de plusieurs écoles de la ville de Montpellier. Les parents d'élèves sont obligés de récupérer leurs enfants le midi. Ils réclament la mise en place d'un service minimum.

Montpellier, France
Depuis mi-décembre, un mouvement de grève national à l'appel de la CGT perturbe le fonctionnement des cantines de plusieurs écoles de la ville de Montpellier notamment l'école Ludwig van Beethoven dans le quartier Croix d'argent. Le personnel de la cantine dénonce les conditions de travail ( manque d’effectifs et salaires trop bas ). Le mouvement, qui a débuté le 13 décembre, a été suspendu pendant les fêtes et la semaine de la rentrée. Il a repris le lundi 14 janvier et a été reconduit jusqu'à la fin du mois. Les enfants ne peuvent pas être accueillis et les parents d'élèves, obligés de les récupérer le midi, sont à bout.
Des parents dans l'impasse
"Nous ne sommes pas contre la grève mais nous n'acceptons pas d'être pris en otage dans cette histoire qui ne nous concerne pas. Les employeurs de certains parents n'acceptent plus qu'ils quittent leur travail entre midi et deux heures. Ils sont obligés de faire appel à une nounou. C'est inacceptable. Il faut que la ville mette en place un service minimum" explique Fabien Mezanger représentant des parents d'élèves de l'école Beethoven à l'origine de la pétition.
Fabien Mezanger représentant des parents d'élèves de l'école Beethoven
Sonia Kerangueven adjointe à l'éducation de la ville de Montpellier précise que le service minimum est obligatoire quand les enseignants sont en grève mais pas pour le personnel de la cantine, "assurer un service minimum reviendrait à casser la grève" conclut l'élue. Les parents ont proposé que les enfants apportent un pique-nique mais, la encore, la mairie a refusé expliquant qu'il n'y avait personne pour les surveiller et que les conditions de sécurité ne seraient pas garanties. La mairie qui explique par ailleurs que les revendications du mouvement de grève qui court ne sont pas liées aux compétences de la ville.
Sonia Kerangueven adjointe à l'éducation de la ville de montpellier