Charny-Orée-de-Puisaye : un élu dénonce avec humour le casse tête du protocole sanitaire en milieu scolaire
Comme tous les élus de Charny-Orée-de-Puisaye, Aurelien Pecot est invité à prêter main forte pour surveiller les enfants des écoles de la grande commune. Dans une vidéo postée sur Facebook, l'élu s'amuse du casse-tête provoqué par les mesures sanitaires édictées par l'Education Nationale.
"La vie d'élu c'est pas toujours simple" explique Aurélien Pécot sur Facebook. Lui et ses collègues du conseil municipal sont invités à venir surveiller les enfants dans les écoles de la commune et veiller au bon respect du protocole sanitaire. Il raconte son expérience dans une vidéo pleine d'humour sur Facebook. Il y pointe du doigt le casse tête du protocole sanitaire entre la théorie édictée par l'Education nationale et la pratique dans son école en milieu rural.
Charny Orée de Puisaye : un élu dénonce avec humour le casse tête du protocole sanitaire en milieu scolaire
Sa "mission" consiste à faire appliquer le "non brassage des classes" entre 12 heures et 14 heures. En théorie les élèves ne peuvent se mélanger et doivent donc rester classe par classe. "Chacun sa classe, chacun son bout de cour" comme le résume Aurélien Pécot dans sa vidéo, schéma à l'appui. En pratique c'est un "puzzle à taille humaine". "Dans la vidéo je l'explique bien avec le dessin. Ce sont des déplacements de classes qui doivent aller d'un point A à un point B mais qui ne doivent pas se croiser" explique l'élu qui poursuit "à l'Education nationale je pense qu'ils sont loin d'imaginer comment ça se passe dans une cour de récré et comment dans une école rurale comme Charny , en pratique, c'est une galère !"
Aurélien Pécot pointe du doigt l'écart entre la théorie édictée par l'Education nationale et la pratique dans une école en milieu rural.
Pour autant il juge ce protocole nécessaire. Il doit être appliqué c'est vrai mais il n'est pas toujours adapté au terrain. C'est le cas entre midi et deux mais aussi sur les temps de récré. "Les classes ne peuvent pas être ensemble, donc elles ne doivent pas se croiser. Elles font donc leurs récréations en décalé. Nous à Charny les classes sont collées à la cour de récréation donc il y a du bruit pendant 45 minutes !" explique Aurélien Pécot. Alors si ce protocole sanitaire est nécessaire il provoque cependant des tensions et de la fatigue pour l'équipe éducative et les 153 enfants scolarisés à l'école de Charny. "A l'Education national je pense qu'ils sont loin d'imaginer comment ça se passe dans une cour de récré et comment dans une école rurale comme Charny, en pratique, c'est une galère !"