Le recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand : "une classe fermée ne signifie pas tous contaminés !"
Si la pandémie s'étend légèrement en Auvergne, notamment dans l'Allier, l'académie de Clermont-Ferrand n'est pas dans une situation critique selon le recteur Karim Benmiloud. Mais la vigilance est de mise et les mesures de précaution sont appliquées au sein des établissements.
Le dernier bilan établi ce lundi soir au sein de l'Académie de Clermont-Ferrand sur les fermetures de classes ou les élèves contaminés reste raisonnable selon le recteur. "La pandémie est en légère progression," souligne Karim Benmiloud, "notamment dans l'Allier, mais ce n'est pas qu'on ferme une classe que tout le monde est contaminé ! Nous appliquons des mesures de précaution fortes."
Six structures et 36 classes fermées sur les sept derniers jours
Dans le détail, au sein de l'académie, le recteur annonce six structures scolaires fermées sur 1.540 (0,39%), 36 classes fermées sur 9.800 classes (0,37%), sur les sept derniers jours et 290 élèves ont été déclarés positifs sur pratiquement 220.000 élèves (0,11%). "Nous avons en effet une petite augmentation, mais qui est tout à fait prévisible car nous sommes dans le cadre d'une évolution nationale," précise Karim Benmiloud. "
"Nous appliquons des mesures de précaution très fortes. Un cas en maternelle, on ferme la classe. Trois cas en élémentaire, au collège et au lycée, et on ferme la classe aussi. Et ce n'est pas parce que beaucoup de classes ferment que tous ces élèves sont malades."
Encore faut-il que chaque cas puisse être déclaré. En cas de doute, le recteur invite les familles à se faire tester, le plus souvent possible. "La semaine dernière, nous avons réalisés 8.000 tests salivaires dans les écoles élémentaires de l'académie, qui ont permis de révéler 16 cas positifs."
Des médiateurs de lutte anti-covid dans les écoles
Pour porter la bonne parole et accompagner cette campagne de tests, l'académie de Clermont-Ferrand a recruté des médiateurs de lutte anti-covid. Sept ont déjà été embauchés, une dizaine d'autres sont en passe de l'être. "Ce sont des étudiants en médecine ou en pharmacie," explique Karim Benmiloud. "ils viennent prêter main forte aux personnels de l'Éducation nationale pour pratiquer les tests . Ils sont formés aux gestes techniques dans les écoles d'infirmiers. Ils sont également formés par l'assurance maladie aux procédures des contacts tracing. "