Covid-19 : plus de fermetures de classes dès le premier cas en primaire à partir de la semaine prochaine
Dès la semaine prochaine, il n'y aura plus de fermeture de classe systématique dès le premier cas de Covid à l'école a annoncé le gouvernement ce jeudi. L'exécutif veut privilégier le dépistage.
Les classes d'écoles en primaire ne seront plus fermées automatiquement en cas de contamination d'un élève, annoncé le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanque ce jeudi. Si un élève est positif, les autres élèves seront testés. Les négatifs pourront retourner en classe et ceux testés positifs devront rester à la maison. Ces tests pourront être réalisés par les parents. "Notre boussole reste la priorité d'une école ouverte", a rappelé Jean-Michel Blanquer, soulignant que "8.500 écoles (étaient) fermées hier (mercredi), contre 4.100 le 19 novembre".
Concrètement, soit "un laboratoire vient dans l'école", soit "on va demander aux parents de faire des tests aux enfants en ville", a précisé Jean-Michel Blanquer, soulignant que ces tests seront "gratuits". La mesure était testée depuis début octobre dans 10 départements (l'Aisne, l'Ariège, la Côte-d'Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d'Oise et le Var).
Satisfaction des représentants des parents d'élèves
La fédération des parents d'élèves FCPE, qui interpelle le gouvernement sur le "casse-tête" des familles face à la garde forcée de leurs enfants lors des fermetures de classes, a salué la décision de l'exécutif. "Il est primordial que les enfants qui ne sont pas concernés par le Covid puissent apprendre en étant à l'école, c'est même là qu'on apprend le mieux", a réagi Carla Dugault, co-présidente de la FCPE, auprès de l'AFP.
Inquiétude des syndicats enseignants
À l'inverse, plusieurs syndicats enseignants ont qualifié de "dangereux" cet allègement des mesures à l'école alors que l'épidémie "flambe". "Cette décision va contribuer à accroître l'épidémie. Elle intervient alors que le taux d'incidence des 6-10 ans est extrêmement élevé, 346 cas pour 100.000 contre 193 pour l'ensemble de la population", a commenté le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire dans un communiqué.
"C'est incompréhensible" estime pour sa part le SE-Unsa qui pointe une "désorganisation qui desservirait la lutte contre l'épidémie et ajouterait de la pression sur l'ensemble de la communauté éducative".
Ma France : s'adapter au coût de la vie
Vous constatez l'augmentation constante des prix et la diminution de votre pouvoir d'achat ? Vous avez trouvé des astuces, des bons plans, vous avez changé certaines de vos habitudes pour vous adapter à l'inflation ? Réparation, covoiturage, location, échanges de services... France Bleu, en partenariat avec Make.org , vous invite à partager vos idées originales et solutions concrètes du quotidien, et à donner votre avis sur celles d'autres citoyens. Trouvons ensemble les moyens de faire face à la vie chère !
L'info en continu