Dans les crèches de Toulouse, les enfants en sous-groupes pour éviter des fermetures totales
Les enfants retournent dans les écoles et les crèches ce lundi 26 avril, après trois semaines d'absence. Si les protocoles ont été assez tôt exposés pour les écoles, dans les crèches, les personnels sont au clair depuis peu et attendent d'autres consignes, notamment sur les autotests.
Si plus de 6,6 millions d'élèves reprenaient le chemin de l'école ce 26 avril en France, des centaines de milliers de familles retrouvaient aussi leurs crèches. Les structures de plus de dix enfants ont elles aussi dues fermer pendant trois semaines. Laurence Katzenmayer, adjointe au maire de Toulouse en charge de la petite enfance était l'invitée de la matinale de France Bleu Occitanie ce lundi.
L'élue a voulu rassurer les parents qui ont des enfants en crèches, "on a un protocole, encore un, depuis quelques jours. Tout le monde est prêt ce matin. Les parents peuvent être ravis de reprendre une vie normale."
"Ces enfants de moins de trois ans ne connaissent que le Covid et le protocole, ils en ont l'habitude."
Privilégier les auto-tests par les parents
Le protocole a toujours été strict en crèches, les personnels ont l'habitude des dispositifs sanitaires avec les tout-petits, le masque, le lavage régulier des mains pour éviter la transmission des maladies infantiles.
"On a divisé les enfants et les encadrants en sous-groupes, de façon à ce que si dans un groupe de six enfants, l'un d'eux ou l'adulte est positif, ce groupe ferme, mais pas toute la crèche. Comme ça, les enfants des autres groupes peuvent être accueillis", explique Laurence Katzenmayer.
Pas de test pour l'heure pour les professionnels de la petite enfance même si c'est en discussion. "On n'y est pas forcément favorable. Le parent est le maître à bord, c'est à lui, s'il le souhaite, de faire un test sur son enfant".
La Ville de Toulouse voit grandir autour de 20.000 enfants de moins de trois ans, et abrite plus de 6.000 places en crèche, sans compter les structures privées.