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Ecole primaire : pas de fermetures sans l'avis favorable des maires, promet le ministre Jean Michel Blanquer
Le ministre de l'Education nationale Jean Michel Blanquer a confirmé samedi sur franceinfo qu'il n'y aurait pas de fermetures d'écoles sans l'avis favorable des maires. Mais il y aura des fermetures de classes. Des négociations seront ouvertes sur le pouvoir d'achat des enseignants.

« Nous ne fermerons pas d'école primaire », a confirmé samedi matin le ministre de l'Education Jean Michel Blanquer sur franceinfo , deux jours après la promesse d'Emmanuel Macron de ne plus fermer d'écoles primaires contre l'avis des maires. « Il n'y aura plus d'école qui ferme sans l'avis favorable du maire », a insisté le ministre.
« Pour les classes c'est forcément différent. Personne, aucun ministre de l'Education ne pourrait vous dire qu'il n'y a jamais de fermetures de classes », a précisé Jean Michel Blanquer, justifiant ces fermetures par l'équité territoriale.
« Si on ne ferme pas de classe, on crée des inégalités, il y a des disparités : vous avez 14 élèves par classe en moyenne en Lozère, parfois jusqu'à 27 élèves dans certains départements. Il faut être attentif à une équité territoriale », a souligné le ministre.
L'Education nationale prévoyait initialement de fermer 186 écoles, dont en milieu rural à l'automne. Elle renonce à ces fermetures après la promesse présidentielle. « Nous allons, école par école, regarder avec les maires concernés si nous la fermons réellement », a précisé le ministre.
Création au minimum de 2.000 postes à l'école primaire
Jean Michel Blanquer a également évoqué les autres promesses éducatives du chef de l'Etat : limiter à 24 le nombre d'enfants par classe en grande section de maternelle, CP et CE1, et étendre à la grande section de maternelle, dans les quartiers défavorisés, le dédoublement des classes déjà mis en oeuvre au CP et au CE1. Des mesures qui, d'après le journal Les Echos, nécessiteraient 10.000 postes dédiés, entre créations et redéploiements.
« Nous allons y mettre des moyens spécifiques, ce qui signifie des créations de postes rentrée après rentrée, un minimum de 2000 créations de postes par an. Dès la rentrée prochaine, nous en créons 2300, ce qui me permet de dire que le taux d'encadrement dans chaque département de France, à chaque rentrée de ce quinquennat, s'améliore », a affirmé le ministre de l'Education.
Négociations sur la rémunération et le pouvoir d'achat
Jean Michel Blanquer a également annoncé samedi matin que des discussions allaient être engagées avec les syndicats sur la rémunération et le pouvoir d'achat des enseignants.
« Il y a environ un million de personnes employées à l'Education nationale. Sur la durée du quinquennat, c'est environ 1.000 euros qu'un professeur débutant va gagner en plus par an du fait des mesures prises. Nous avons aussi décidé de primes, et tout ceci est relié à la réforme des retraites, qui prendra effet dans les années 2030, 2040 », a déclaré le ministre.
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