Éducation nationale : 41 classes fermées dans le département de la Loire pour cause de Covid-19

La troisième vague de Covid-19 n'épargne pas les établissements scolaires. Dans certaines écoles de la Loire, le SNUIPP-FSU alerte sur des situations de non-remplacement d'enseignants, qualifiées "d'ingérables" par le syndicat. "Il y en a environ 10% de remplaçants, ça représente presque 3 000 enseignants, mais eux aussi sont touchés par le Covid-19", explique Dominique Poggioli, le directeur académique des services de l'Éducation nationale dans la Loire, invité de France Bleu Saint-Étienne Loire.

"Remobiliser tous les moyens"

"On remobilise tous les moyens, par exemple, les directeurs d'écoles s'ils peuvent, les enseignants qui ont un travail pédagogique d'accompagnement ou de formation, ceux qui accompagnent les élèves allophones (dont le Français n'est pas la langue maternelle)", poursuit le représentant de l'Éducation nationale dans le département.

41 classes actuellement fermées dans la Loire

Ce lundi, 41 classes sont fermées dans la Loire, dont une vingtaine en primaire. Le collège Gambetta a dû fermer quatre classes, tous niveaux confondus, ce lundI. Idem pour le lycée Fauriel de Saint-Etienne qui a décidé de fermer les neuf classes de première générale suite à la détection du variant brésilien sur une élève. Les 35 autres classes de l'établissement restent ouvertes. Quant aux élèves de première, ils devront se soumettre à un test covid cette fin de semaine avant d'envisager un retour en classe la semaine prochaine. 

"Il est important de relativiser ce nombre [de fermetures] par rapport au nombre de classes, il y en a 3.500 dans le département", rappelle le Dasen. "Nous sommes l'un des rares pays en Europe à ne pas avoir fermé nos écoles. L'objectif, c'est toujours l'ouverture des écoles, des collèges et des lycées,  mais il ne faut pas se relâcher."

2.000 dépistages par semaine dans les établissements scolaires du département

Les parents, eux aussi, sont invités à faire preuve de vigilance, par exemple en prenant la température de leurs enfants le matin et en guettant l'apparition de symptômes chez les membres de la famille. En parallèle, les dépistages avec tests salivaires se poursuivent dans les établissements. Selon les services de l'Éducation nationale, il y en aurait 2 000 par semaine dans la Loire.