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Formation professionnelle : le chef auvergnat Régis Marcon veut revaloriser la filière
Mission accomplie pour Régis Marcon. Mandaté il y a trois mois par le ministre de l'Education nationale, le chef étoilé de Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire a rendu ce jeudi un rapport consacré à la formation professionnelle scolaire.

Infatigable ambassadeur de l’apprentissage, le chef étoilé Régis Marcon a repris du service en novembre dernier à la demande de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale. Déjà auteur d’un rapport, en 2010, dédié au développement de l’alternance dans le secteur de la restauration, il a cette fois-ci été chargé, avec la députée LRM Céline Calvez, de définir de nouveaux axes à explorer pour transformer la voie professionnelle scolaire.
Adapter les formations aux besoins des entreprises
L’objectif était de formuler des propositions qui permettent aux jeunes de mieux trouver leur place dans la société et la vie active, non seulement par la maîtrise des compétences reconnues par les professionnels mais également par une acquisition renforcée des savoirs fondamentaux, savoir-être et culture générale. « J’ai mon entreprise depuis presque 40 ans, j’ai accueilli plus de 80 apprentis plus des stagiaires, donc cela me tient à cœur et j’ai pu identifier pas mal de blocages », explique Régis Marcon.
Ce rapport propose de mettre en place plus de passerelles entre filières générales et professionnelles et d'adapter les formations aux besoins des entreprises. Il préconise de revoir toute la formation professionnelle et de confier sa gestion à un pilote unique, en l’occurrence la région qui connait les besoins dans les territoires et pourra ainsi les mettre en adéquation avec les formations.
Régis Marcon insiste aussi sur la nécessité de créer un dispositif d’orientation personnalisé pour aider le jeune à mieux connaitre le métier qu’il a choisi et sécuriser son parcours vers le monde professionnel en le faisant entrer dans la profession de façon progressive.
Les préconisations du rapport seront débattues en mars prochain avec les acteurs de la formation professionnelle scolaire et les syndicats.