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Les écoles d'infirmiers alsaciennes attirent malgré la crise du coronavirus
A la rentrée de septembre, ils seront plus de 4000 candidats à intégrer les IFSI alsaciens, les instituts de formation en soins infirmiers. Et beaucoup sont encore sur liste d'attente. Une vocation chez certains renforcée après la crise du coronavirus.

Les écoles infirmières alsaciennes vont encore faire le plein à la rentrée. Plus de 4000 candidats sont attendus à la rentrée en Alsace, et les listes d'attente "sont encore longues", assure Michèle Appelshaeuser, directrice de l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) de Brumath dans le Bas-Rhin. Et pourtant, "avec la crise du coronavirus, on s'était dit que peut-être cette attractivité allait chuter", ajoute-t-elle. Finalement, pas du tout.
Des vocations renforcées avec la crise du coronavirus
"Certains me disent, le Covid a renforcé mon souhait de devenir infirmier", raconte Jean-François Jézégou, directeur de l'IFSI Saint Vincent de Paul à Strasbourg. Chez lui aussi, la liste d'attente est chargée. Et beaucoup de bacheliers l'appellent "pour dire qu'ils sont très motivés". C'est le cas par exemple de Morgane, une jeune Alsacienne de 18 ans. Elle a postulé dans toutes les écoles du Bas-Rhin, elle va intégrer à la rentrée celui de Saverne.
Certains me disent, le Covid a renforcé mon souhait de devenir infirmier
Cette crise n'a pas amoindri son envie de devenir infirmière : "Certes, c'est un métier difficile, on a vu beaucoup de ses mauvais côtés pendant la pandémie mais moi, justement j'aurais voulu y être pour aider", assure-t-elle. Elle reste pourtant bien consciente des risques. "Avant, je m'en rendais moins compte même s'il y en a toujours eu", admet la jeune fille, "mais là, depuis le coronavirus, ça me fait forcément un peu plus peur".
Des places supplémentaires ouvertes
Un engouement bien utile car "on manque aujourd'hui cruellement d'infirmiers", admet Michèle Appelshaeuser. Dans son IFSI d'ailleurs, cinq places supplémentaires sont ouvertes chez les infirmiers, cinq autres chez les aides-soignants pour passer de 60 à 65 dans ces deux formations. Une demande de l'Agence régionale de santé, qui veut former le plus de monde possible pour faire face à cette pénurie.
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