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Reconfinement : laisser les écoles ouvertes est "une nécessité", selon le Snuipp-FSU de l'Indre
À la différence du premier confinement, les établissements scolaires vont rester ouverts pour le nouveau confinement en France jusqu'au 1er décembre. Une nécessité pour l'éducation et le suivi pédagogique. Mais cela ne doit pas se faire au détriment de la santé des élèves et des adultes.

Dès jeudi soir minuit, la France repasse en confinement. Mais les règles sont parfois différentes par rapport au premier confinement du printemps. Cette fois, les crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts. Une décision approuvée par le Snuipp-FSU de l'Indre. "On reconnaît absolument la nécessité de laisser les établissements ouverts. On connaît l'importance de nos missions, on est content de voir qu'elles semblent enfin reconnues", explique Sophie Grenon, co-secrétaire départementale du syndicat enseignant. "Le président admet que c'est pour un argument économique. On ajoute à cela la nécessité pédagogique, surtout pour les élèves les plus fragiles", ajoute-t-elle.
Maintenir un lien pédagogique avec les élèves
L'expérience du premier confinement a montré les limites de l'enseignement à distance. "L'année débute juste, ce serait très compliqué de se confiner et de se couper physiquement de nos élèves. Ce serait catastrophique de fermer les écoles maintenant donc on les laisse ouvertes", explique Sophie Grenon, interrogée par France Bleu Berry. "Les enseignants ont été extrêmement professionnels et méritants pendant toute la durée du confinement. Ils ont maintenu le lien pédagogique mais ce n'était quand même pas la même qualité que ce qu'on peut avoir en classe", poursuit la co-secrétaire départementale du Snuipp-FSU 36.
La nécessité d'un protocole sanitaire renforcé
Néanmoins, la rentrée scolaire après les vacances de la Toussaint doit se faire avec un protocole sanitaire renforcé. Il a été annoncé par Emmanuel Macron lors de son allocution. Depuis, le Premier ministre Jean Castex a indiqué que les élèves à partir de 6 ans devront aussi porter le masque. "On pense qu'il est nécessaire d'imposer les masques aux plus petitx", confirme Sophie Grenon. "On a beau d'être des enseignants chevronnés, on n'est pas des surhommes et des surfemmes. Il faut qu'on ait l'assurance que les masques fournis nous protègent vraiment. Et puis il faut des demi-groupes. Dans certains établissements, la distanciation n'est pas possible", conclut la directrice de l'école d'Éguzon, citant l'exemple de classes de 35 élèves où la distanciation physique est impossible.