Une journée école morte ce jeudi à Alès contre la loi Blanquer
Parents, syndicats et enseignants du bassin alésien ne désarment pas contre la loi Blanquer. Ils appellent à une journée école morte ce jeudi au moment même ou une commission mixte paritaire, députés et sénateurs, tentent de se mettre d'accord sur les amendements a y apporter.

Alès, France
Un nouvel appel à une journée école morte ce jeudi lancé par des parents d'élèves du bassin alésien contre la loi Blanquer. Le jour même ou sénateurs et députés négocient, en commission mixte paritaire, les amendements à la loi Blanquer dite "Loi pour une école de la confiance". Et cette loi, avec le soutien des syndicats enseignants est contestée depuis son adoption en première lecture à l’Assemblée nationale en avril dernier. Occupation d'écoles la nuit, pétitions, grèves (la prochaine le 17 Juin), courriers remis aux députés, (cela a été le cas ce mercredi à la permanence de la députée LREM Annie Chapelier qui était absente). La confiance semble relative.
"Cette école va profiter aux enfants les plus favorisés. Ceux en difficulté vont rester sur le bord du chemin. L'école a deux vitesses existait déjà, avec la loi Blanquer, on entre vraiment dans les faits." Collectif de parents d'Alès
Des enfants au bord de la route.
Un collectif "Tous unis contre la loi Blanquer" à Alès
Depuis des semaines une partie des parents d'élèves du bassin alésien rejoint par les enseignants appuyés par le syndicat SNUIIPP s'opposent à la loi pour une école de la confiance. La députée LREM, Annie Chapelier, qui dit avoir eu nombres d'entretien avec plusieurs interlocuteurs sur le secteur, nous indique que le mouvement n'est pas si majoritaire que cela. Pour autant, les inquiétudes et notamment l'article 1 de la loi, le devoir d'exemplarité, inquiète les enseignants.
Julie, professeure des écoles.
Le collectif invite les parents à observer soit une journée école morte, soit à occuper tout ce jeudi les locaux. Les "stylos rouges" de l'académie de Montpellier, de leur coté, dénoncent les conséquences jugées "désastreuses" de cette réforme. Dans une lettre ouverte aux lycéens, parents d'élèves et professeurs, ils appellent à la grève au premier jour du baccalauréat.