Une rentrée des écoles en Corrèze et en Haute-Vienne qui ressemble à la sortie il y a trois semaines
La rentrée s'est globalement bien passée pour les écoliers ce lundi. Mais dans les faits rien ne semble avoir changé par rapport à la situation d'avant cette coupure de trois semaines. Les enseignants regrettent leur manque d'informations et attendent du concret.
Après trois semaines, dont une en travail à distance, enfants et enseignants du primaire étaient plutôt heureux de reprendre la classe ce lundi. Et dans l'attente de tests qui pourraient conduire à la fermeture de classe, il faut un cas positif désormais pour renvoyer toute une classe à la maison, toutes les écoles affichaient complet. Mais dans les faits rien ne semble avoir changé par rapport à la situation d'il y a trois semaines.
Un mail à 9h
"On reprend exactement dans l'état dans lequel on est sortis" précise Karine Rossander, secrétaire du SNUipp en Corrèze. À savoir en particulier sans les tests salivaires pour les enfants et sans les autotests pour les enseignants et les personnels. "On n'avait pas plus de consignes que ça, hormis ce que vous entendez comme moi dans les médias nationaux" précise Annabelle Roy, secrétaire du SE-UNSA en Haute-Vienne. D'autant que les professeurs ont eu peu d'informations. "On a eu le premier mail à 9h, l'heure à laquelle rentrent les enfants" souligne Annabelle Roy.
Des tests encore attendus en Corrèze
Les enseignants attendaient pourtant des éclaircissements sur les nouveautés du protocole sanitaire. Ainsi de la procédure en cas d'absence non remplacée d'un professeur puisque désormais les élèves de ce dernier ne seront plus dispatchés dans les autres classes. Que faire notamment si l'enseignant prévient au dernier moment alors que les enfants sont déjà en route ou à la garderie ? "On a interrogé l'administration on n'a toujours pas de réponse" s'indigne Annabelle Roy.
Quant à la livraison des tests elle est en cours en Haute-Vienne confirment les syndicats. Mais pas en Corrèze indique Karine Rossander. "On a encore des doutes par exemple sur la quantité d'autotests qui nous est annoncée. Pour l'instant on attend qu'ils arrivent" conclut l'enseignante qui rappelle que certaines annonces faites par le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer n'ont jamais été concrétisées.