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Vaccination, tests salivaires : comment la rentrée scolaire s'organise dans l'Indre

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À trois jours de la rentrée scolaire, jeudi 2 septembre, les établissements scolaires finissent de préparer le retour en classe des élèves. On fait le point dans l'Indre sur les dispositifs prévus.

Jean-Paul Obellianne, le directeur académiques des services de l'Education Nationale dans l'Indre Jean-Paul Obellianne, le directeur académiques des services de l'Education Nationale dans l'Indre
Jean-Paul Obellianne, le directeur académiques des services de l'Education Nationale dans l'Indre © Radio France - Régis Hervé

La fin des vacances a sonné pour plus de 12 millions de jeunes Français. La reprise des cours est prévue jeudi 2 septembre. Beaucoup de questions se posent encore autour du protocole sanitaire. Le niveau 2 sera en vigueur pour cette rentrée scolaire. Le directeur académique des services de l'Éducation nationale dans l'Indre est venu faire le point ce lundi sur France Bleu Berry. 

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Une vaccination facilitée pour les élèves volontaires

Le principal sujet est celui de la vaccination. 66% des jeunes de 12 à 17 ans ont au moins reçu leur première dose dans l'Indre. Un niveau plus faible par rapport au reste de la population. La cadence doit donc être accélérée dans les prochains jours, tel est l'objectif du gouvernement. "Sous l'égide de la préfecture et avec l'Agence régionale de santé, nous avons construit un schéma départemental. Les établissements scolaires et les onze centres de vaccination sont en train de construire leurs partenariat", indique Jean-Paul Obellianne. Deux solutions sont sur la table : les élèves sont déplacés par les établissements dans les centres de vaccination ; ou des équipes mobiles des centres se rendent dans les établissements. "C'est au plus pratique, au plus près de la réalité du terrain", ajoute le directeur académique.

À la rentrée, en plus du traditionnel règlement intérieur distribué en début d'année, les collégiens et lycéens vont recevoir des brochures d'information sur la vaccination. "Les chefs d'établissement vont donner des formulaires d'autorisation de vaccination. La signature et l'accord d'un des deux parents suffisent. Et pour les élèves de 16 ans et plus peuvent demander à être vaccinés mais ils n'ont pas besoin de l'accord des parents", précise Jean-Paul Obellianne.

Des tests salivaires à partir du 13 septembre

600 000 tests salivaires chaque semaine dans les écoles primaires de France. C'est le cap fixé par le ministère de l'Éducation nationale. une campagne de dépistage qui va être déclinée également dans l'Indre. "À partir du 13 septembre, le temps de remettre en place la logistique, nous allons redémarrer les tests salivaires de façon massive dans le département. Nous allons faire des actions ciblées dans des zones où le virus circule plus", explique le directeur académique. Depuis mars 2021, ces tests sont réalisés dans les écoles primaires du département. "Au rythme le plus haut, nous étions entre 6 et 10 écoles dépistées chaque jour dans l'Indre. Cela représente 1 000 élèves testés chaque semaine", ajoute-t-il.

Un protocole sanitaire suffisamment protecteur 

Que se passe-t-il pour les 34% des jeunes de 12-17 ans qui sont toujours pas du tout vaccinés ? Le protocole sanitaire va-t-il suffisamment les protéger ? "Ce niveau 2 est relativement strict. L'aération, le lavage des mains, le port du masque à l'intérieur sont extrêmement contraignants. La limitation du brassage reste présent. Dans le premier degré, dès le premier cas positif, la classe ferme pour sept jours", insiste Jean-Paul Obellianne. Les communes peuvent aussi compléter ce protocole sanitaire en installant par exemple des purificateurs d'air et des capteurs de CO2. "Le plus important, c'est d'aérer. Le capteur de CO2 vient en complément pour savoir quand il faut aérer", rappelle le DASEN. 

Des agents prêts pour cette nouvelle rentrée particulière

Le ministre de l'Education nationale souhaite une rentrée "la plus normale possible". Malgré tout, les circonstances restent particulières du fait de l'épidémie de Covid-19. "Nous avons hélas une certaine habitude de ce protocole sanitaire et de ce virus, c'est la deuxième rentrée dans ces conditions. Nous sommes vigilants mais sereins. L'éducation est très importante mais la protection aussi : on essaie de conjuguer les deux", conclut Jean-Paul Obellianne.

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