VIDÉO - Plus "d'un million d'euros" de dégâts dans un bâtiment de la fac de Grenoble débloqué jeudi
Après six semaines d'occupation, les opposants à la loi ORE ont quitté le Centre des Langues Vivantes (CLV), le bâtiment qu'ils occupaient depuis six semaines. Face aux dégâts considérables, l'UGA va déposer plainte. Le CLV ne devrait pas être utilisable pour la rentrée en septembre.

Les opposants à la loi ORE occupaient le Centre des Langues vivantes (CLV), situé sur le campus de Grenoble, depuis le 9 avril dernier. Difficile de quantifier leur nombre, on estime qu'ils étaient en tout une cinquantaine fréquemment présents sur le site. Mercredi, l'Université leur a signifié par courrier qu'ils devaient quitter les lieux le lendemain. Jeudi soir, les derniers occupants ont donc déserté le bâtiment laissant derrière eux d'importants dégâts (voir ci-dessous). Vendredi, la police était sur place pour procéder aux constatations et aux différents relevés.
"Plus d'un million d'euros de dégâts" — Joris Benelle, Directeur général des services de l'UGA
Une plainte devait être déposée vendredi dans la journée par l'Université au vu des dégradations considérables. Il sera cependant difficile d'établir qui a causé quels dégâts. Même si des prélèvements d'ADN sont réalisé par la police, ils ne pourront pas être utilisés pour définir des responsabilités. Après constatation de l'état du bâtiment vendredi matin, l'UGA estime qu'une réouverture du CLV pour septembre, et la rentrée, est impossible.
L'UGA devait déposer plainte vendredi
Des travaux de structures devront être réalisé au Centre des Langues Vivantes. "L'étanchéité de la toiture, les murs en béton qu'il faut reprendre, à la fois en enlevant les tags et en surfaçant le béton, détaille Joris Benelle, DGS de l'UGA. Les sols sont à reprendre à cause des infiltrations, le mobilier est à racheter, l'informatique a été soit cassé, soit volé." Pour rappel, c'est l'Université elle-même qui avait laissé ce bâtiment aux bloqueurs au début du mouvement.



