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Aéroport de Nantes : de nouveaux capteurs vont mesurer les particules ultrafines

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Ce lundi 23 novembre, Air Pays de la Loire installe des capteurs pour mesurer les particules ultrafines dans l'environnement de l'aéroport de Nantes-Atlantique. Cette étude rentre dans le cadre du réaménagement de l'aéroport.

Pendant deux ans, des capteurs vont traquer les particules ultrafines près de l'aéroport de Nantes. Pendant deux ans, des capteurs vont traquer les particules ultrafines près de l'aéroport de Nantes.
Pendant deux ans, des capteurs vont traquer les particules ultrafines près de l'aéroport de Nantes. © Radio France - Mikaël Roparz

Air Pays de la Loire installe de nouveaux capteurs près de la piste de l'aéroport de Nantes-Atlantique ce lundi 23 novembre. On vous explique les enjeux.

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À quoi ces capteurs vont-ils servir ?

Ils vont permettre de "mesurer les particules ultrafines dans l'environnement de la plateforme aéroportuaire de Nantes-Atlantique", explique François Ducroz, ingénieur à Air Pays de la Loire. Ces particules ultrafines sont méconnues, comme l'explique l'Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale (Anses), et non réglementées pour le moment. Leur effet sur la santé serait particulièrement nocif d'après l'Anses.

Pourquoi les installer maintenant ?

La direction générale de l'aviation civile a commandé cette étude dans le cadre du réaménagement de l'aéroport de Nantes-Atlantique. L'État s'était engagé à mener cet étude pour évaluer l'impact du trafic aérien dans l'émission de particules ultrafines.

Combien de temps cette étude va-t-elle durer ?

Deux ans. Pendant les six premiers mois, les capteurs seront installés en bout de la piste nord, au niveau de la ferme de la Ranjonnière à Bouguenais. Ensuite, pendant un an, les capteurs vont déménager au sud de la piste, sur la commune de Saint-Aignan-Grandlieu. Puis, dans un an et demi, ils reviendront ferme de la Ranjonnière pour six mois.

Le confinement ne va-t-il pas fausser l'étude ?

Pour François Ducroz, non. "Le fait de démarrer dès maintenant va permettre d'étudier l'influence de la reprise du trafic aérien pendant le déconfinement. Là, on aura un point zéro, quand il y a très peu de trafic aérien."

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