Deux-Sèvres : les loups toujours en fuite, l'éventualité de les abattre pourrait être envisagée
Plus de deux semaines après la fuite de trois loups du sanctuaire de Frontenay Rohan Rohan dans les Deux-Sèvres, les animaux n'ont toujours pas pu être capturés. Si cette situation durait encore plusieurs semaines, il pourrait être envisagé de les abattre.
Toujours aucune traces des loups qui se sont échappés le 13 novembre du "sanctuaire des loups" de la réserve de Frontenay Rohan Rohan. Plusieurs signalement ont été faits ce week-end mais les agents de l'Office français de la biodiversité qui se sont déplacés n'ont pas pu confirmer ces suspicions.
Actuellement ils sont une dizaine d'agents, épaulés par la brigade loups à être sur le terrain pour chercher les animaux. Si la priorité reste de les capturer vivants, l'éventualité de les abattre pourrait être envisagée si la situation durait. "On ne considère pas qu'on les récupérera vivants quoi qu'il arrive", explique Jean-Luc Tarrega, directeur de cabinet de la préfecture des Deux-Sèvres. "C'est une hypothèse qui est posée par la procédure du plan loup. Au bout d'un certain délai, en cas d’événement, le tir autre que défensif est envisagé", explique Jean-Luc Tarrega.
L'abattage envisagé "autour de quatre semaines de divagation"
"C'est autour de quatre semaines de divagation que les choses peuvent être envisagées", poursuit-il. Ces animaux ne sont pas considérés comme des animaux protégés, car ils viennent d'un élevage et sont nés en captivité.
Pour rappel l'un des trois loups qui s'était échappé a été tué après avoir été percuté par une voiture en Charente Maritime. Deux restent donc en liberté.