EN IMAGES - Des marches pour demander une "vraie loi climat" à Niort et Poitiers
A Niort et Poitiers, mobilisation pour le climat ce dimanche 28 mars. Des marches pour demander une vraie loi alors que l'examen du texte "Climat et résilience" débute ce lundi à l'assemblée nationale.
Pour une vraie loi climat ! C'est le message des organisations qui appelaient à des marches ce dimanche 28 mars un peu partout en France. A Niort, environ 700 personnes ont participé au plus fort de la manifestation. Le cortège est parti du parvis des Halles vers 10h30 direction la mairie, la préfecture, puis la piscine Pré-Leroy. A Poitiers, les manifestants s'étaient donnés rendez-vous à 15 heures au parc de Blossac. Ils étaient environ 600.
Objectif : mettre la pression alors que débute ce lundi à l'assemblée nationale l'examen de la loi "Climat et résilience". Un texte issu des travaux de la convention citoyenne pour le climat mais qui n'est pas à la hauteur estiment les manifestants. "Cette loi a été bafouée, salie. La plupart des propositions de la convention, il y en a environ 150, n'ont pas été écoutées ni comprises par le gouvernement", regrette Romain Guillot, Niortais de 16 ans, président et porte-parole du mouvement éco avenir.
"Un détricotage", lâchent d'autres manifestants. Certains sont d'ailleurs venus avec des pelotes de laine pour symboliser leur mécontentement. "On va dans le mur", déplore Monique Johnson, du collectif niortais de la marche pour le climat. "Il manque les aspects sur la transition écologique, le logement, les mobilités, le fret. Il n'y a rien par rapport aux forêts... C'est une proposition de loi au rabais".
Soyez ambitieux, soyez courageux, nous on ne lâchera pas l'affaire - Monique Johnson, du collectif niortais de la marche pour le climat
À Poitiers, la marche s'est terminée sur le parvis de la mairie.Beaucoup de jeunes étaient présents, brandissant des pancartes dénonçant l'inaction du gouvernement face à une urgence climatique : "Climat : Stop au blabla, place aux actes", "Entrons en résistance" ou encore "Terrien, sans terre, t'es rien", peut-on lire sur les pancartes.
L'examen du projet de loi doit durer trois semaines. Les députés ont déposé plus de 7000 amendements.