Gironde : la réintroduction des néonicotinoïdes est "une régression"
Le monde agricole doit s'adapter pour se passer des pesticides insiste l'association Générations Futures. Le porte parole bordelais, Cyril Giraud, a dénoncé une régression sans précédent avec le vote de l'Assemblée nationale de la réintroduction des néonicotinoïdes jusqu'en 2023.
Le vote de l'Assemblée nationale est un mauvais signal explique l'association Générations Futures. Les néonicotinoïdes impactent tous les pollinisateurs alors qu'ils sont très importants en agriculture. Cyril Giraud, le porte parole bordelais de l'association qui milite contre l'usage des pesticides dans l'agriculture, insiste sur le fait que cette ré-autorisation va faire baisser les productions de miel locaux, alors qu'il y a une surproduction de sucre. Il y a selon lui, un vrai besoin d'adapter la filière agricole pour qu'elle arrête de considérer les produits chimiques comme une assurance récolte.
Cyril Giraud, porte parole association Générations Futures
Plusieurs élus de Gironde prennent également position dans ce débat, comme la maire de Saint-André de Cubzac, dernière commune girondine à avoir voté une motion contre le projet de loi du gouvernement, c'était fin septembre. Célia Monseigne ne comprend pas que l'Etat, au lieu de donner l'exemple, fasse machine arrière.
Réactions en Gironde à la réintroduction des néonicotinoïdes