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La ville d'Algrange, pionnière dans le recyclage des mégots de cigarettes

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Pour faire face au fléau des mégots qui jonchent ses trottoirs, la ville d'Algrange fait appel à une entreprise spécialisée dans leur collecte. Des dizaines de milliers de mégots ont été ramassés en près d'un an et transformés en un banc, placés devant la mairie de la commune.

L'entreprise Shime avec laquelle Algrange a passé un partenariat, récupère les mégots et les envoie dans une entreprise bretonne qui les transforme en mobilier urbain L'entreprise Shime avec laquelle Algrange a passé un partenariat, récupère les mégots et les envoie dans une entreprise bretonne qui les transforme en mobilier urbain
L'entreprise Shime avec laquelle Algrange a passé un partenariat, récupère les mégots et les envoie dans une entreprise bretonne qui les transforme en mobilier urbain © Radio France - Jules Hauss

Pour faire face au problème de mégots de cigarettes qui jonchent les trottoirs, la ville d'Algrange (6000 habitants) à quelques kilomètres au Nord d'Hayange, a décidé de prendre le problème à bras le corps. Depuis plus d'un an, elle fait appel à la société Shime pour collecter ses mégots. L'entreprise les envoie ensuite en Bretagne, où ils sont dépollués et transformer en mobilier urbain.

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Un réflexe à prendre

Après avoir équipé sa police dé véhicules électriques, la commune cherchait "un nouveau moyen de s'engager pour l'environnement", raconte le maire Patrick Peron. Elle a donc opté pour ce partenariat avec l'entreprise Shime. 

La ville s'est d'abord équipée de cendriers placés un peu partout dans les lieux de vie comme le collège, le lycée ou encore le stade de foot. Mais aussi des points de collectes centraux situés dans les ateliers municipaux, pour que les habitants y déposent leurs mégots.

Une dizaine de cendriers ont été installés dans la commune
Une dizaine de cendriers ont été installés dans la commune © Radio France - Jules Hauss

"L'objectif est d'inculquer le réflexe du recyclage, comme pour les bouteilles en verre. Il faut que les gens se disent : "mon mégot, je ne le jette pas sur la voie publique, je le dépose dans un conteneur prévu à cet effet"", éclaire Peron. 

Ces mégots sont ensuite collectés par la société Shime, qui les envoie par camion de 500 kilos en Bretagne . Là-bas, l'usine Mégo les dépollue et les compacte, pour les transformer en mobilier urbain. 

Des subventions à venir pour amplifier le mouvement

La ville a récemment fait l'acquisition d'un banc, sur lequel les assises ont été réalisés à partir de "30 000 mégots compactés", selon Stéphane Hérard, le directeur de Shime. C'est le premier modèle inauguré dans le Grand-Est. 

La mairie a dépensé 12 000 euros pour l'installation des collecteurs et du banc et déboursera environ 3000 euros par an pour la collecte mais aussi l'organisation de ramassage et de campagnes de sensibilisation. 

Mais les mairies pourront bientôt se faire aider, car les mégots entrent dans la directive plastique à usage unique de l'Union européenne

"Les acteurs du tabac doivent financer un organisme, qui accordent des subventions aux mairies pour le recyclage des mégots. Plusieurs dossiers sont déjà en attente", selon Stéphane Hérard. 

De quoi inciter de plus en plus de communes à collecter leurs mégots. En Moselle, les villes de Fameck et d'Hagondange auraient déjà emboité le pas à Algrange. 

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