Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Le couvre-feu n'a pas empêché les randonneurs de profiter de la forêt de Saou

Par

Ce week-end ils étaient nombreux à venir profiter de la forêt de Saou (Drôme). Qu'importe le couvre-feu, les randonneurs veulent continuer à profiter de leur nature.

Les randonneurs ont profité de ce week-end pour oublier les mesures sanitaires qui s'empilent ces dernières semaines Les randonneurs ont profité de ce week-end pour oublier les mesures sanitaires qui s'empilent ces dernières semaines
Les randonneurs ont profité de ce week-end pour oublier les mesures sanitaires qui s'empilent ces dernières semaines © Radio France - Claire Guédon

"On prend de l'avance avant qu'il soit trop tard, au cas où la situation se dégrade et qu'on soit bouclés chez nous", ricane à moitié Monique, sur le parking de la forêt de Saou (Drôme). Ce week-end, les randonneurs n'ont pas hésité à venir prendre l'air, après une semaine d'annonces de restrictions dans nos départements

Publicité
Logo France Bleu

Il n'y avait pas que des Drômois et des Ardéchois qui sont venus profiter. Jérôme et sa compagne viennent de Grenoble, ils sont sous couvre-feu depuis déjà plus d'une semaine. "L'appel de la nature était trop fort", sourit-il. Le couple, au vu de la situation sanitaire qui se dégrade et des restrictions qui s'empilent, a déjà prévu d'aller dans les Bouches-du-Rhône le week-end prochain, puis dans les Hautes-Alpes celui d'après. "On veut profiter tant qu'on peut", ajoute-t-il. 

"On essaye de garder en souvenir le vert de la nature au lieu du bleu des masques", Héléna, amatrice de randonnée 

Pour Marie-France et son mari, déjà bien habitués des promenades dans la forêt de Saou, la randonnée devient surtout une de leur dernière activité possible. "Je fais du sport en salle deux fois par semaine, mais avec les interdictions qui tombent ça ne m'arrange pas", regrette-t-elle. 

Héléna, elle, veut voir le côté positif. "J'ai marché quatre heures et j'ai pu laisser tous mes problèmes das la nature", chuchote-t-elle. Héléna a préféré admirer les feuilles d'automne encore accrochées aux arbres de la forêt plutôt que de penser à la deuxième vague de l'épidémie que la France subit. "On essaye de garder en souvenir le vert de la nature au lieu du bleu des masques", philosophe la marcheuse, avant de rajouter "Mais on rentre avant 21 heures, promis !"

Publicité
Logo France Bleu