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Les amoureux de la nature ont rendez-vous à Ménigoute pour le 35e FIFO
C'est parti pour la 35e édition du FIFO, le festival international du film ornithologique de Ménigoute, dans les Deux-Sèvres. Il dure jusqu'au dimanche 3 novembre. Parmi les films présentés en ouverture : "Fort CaracTerre" qui parle du village de Bougon.

Le cinéma animalier à l'honneur dans les Deux-Sèvres pendant six jours. C'est le début ce mardi de la 35e édition du FIFO, le festival du film ornithologique de Ménigoute. Il y sera question de protection de la nature mais aussi des solutions que nous pouvons mettre en place. Un programme riche : 48 films présentés de 14 nationalités différentes mais aussi des expositions, des conférences, des animations...
Parmi les documentaires projetés pour l'ouverture de la compétition : "Fort CaracTerre", de Nathan et Hugo Braconnier, deux frères de 25 et 28 ans habitants de Soudan. Un film de 55 minutes qui a pour décor le petit village de Bougon, situé à moins de 20 kilomètres de Ménigoute.
Le milieu bocager est grignoté
"La terre nous raconte au fil de ses saisons son cycle qui est assez particulier", raconte Hugo Braconnier. Une terre sèche en été, gorgée d'eau en hiver donc "difficile à travailler pour les agriculteurs sur place". Et que les deux frères voient changer. "Les changements agricoles font que le milieu bocager est grignoté", regrette Hugo. L'élevage diminue. "S'il y a moins d'éleveurs, les prairies permanentes n'ont plus lieu d'être et ces zones sont labourées. Souvent avec le gros matériel, les haies sont arrachées et disparaissent. Les marres qui avant abreuvaient le bétail gênent au milieu du champ", détaille Nathan.
En général, quand on connaît, on a plus de mal à détruire
Dans cet environnement des espèces assez courantes d'oiseaux (rouge-gorge, tourterelle des bois) ou de mammifères (chevreuil, lièvre, renard...). "La volonté de ce projet, c'est de montrer des espèces qui restent assez communes mais qui peuvent être hyper intéressantes, attachantes et en général quand on connait on a beaucoup plus de mal à détruire", explique Hugo. C'est pour cela que les frères Braconnier veulent faire vivre leur film dans les festivals mais aussi localement, dans les petits villages.
Tout le programme est à retrouver sur le site internet du FIFO.