Les particules les plus fines rentrent dans le calcul de la pollution
ATMO Auvergne-Rhône-Alpes intègre dans le calcul de l'indice de qualité de l'air les PM 2,5. Des particules très fines issues notamment du chauffage au bois.
C'est une directive nationale. Depuis le premier janvier, les organismes chargés de mesurer la qualité de l'air dont ATMO Auvergne-Rhône-Alpes doivent prendre en compte de nouvelles particules plus petites les PM 2,5. Des particules égales ou inférieures à 2,5 micromètres. Jusque-là seules les PM 10 étaient mesurées.
Des particules dangereuses pour la santé
D'une façon générale, les chercheurs ont démontré la nocivité des particules pour la santé. Mais plus elles sont fines et plus elles pénètrent en profondeur dans l'organisme et notamment dans l'appareil respiratoire. D'où la décision de l'Etat de mesurer ce polluant pour affiner le calcul de l'indice de qualité de l'air au quotidien.
La conséquence c'est que cet indice quotidien risque de se dégrader non pas parce que l'air est plus pollué mais simplement parce que la pollution est mieux prise en compte dans son calcul. Comme pour les autres particules, les PM 2,5 sont issus des chauffages à bois à foyer ouvert ou encore des gaz d'échappement des véhicules.
Air to go
Depuis quelques années, dans les principales agglomérations d'Auvergne-Rhône-Alpes, ATMO vous donne la qualité de l'air rue par rue. C'est le cas pour Valence et Privas. L'application Air to go permet également de vous proposer votre trajet à pied ou en vélo en évitant les axes les plus pollués. Ce peut être un peu plus long mais meilleur pour vos poumons.