Manif pour le climat : un millier de personnes à Nancy
A la veille de l’examen de la loi climat par les députés, les associations et collectifs écologistes ont manifesté ce dimanche à Nancy pour exiger le respect du travail de la convention citoyenne et dénoncer un projet de loi édulcoré pour le climat.
« 1,2, 3 degrés c'est un crime contre l'humanité », « pollueur t'es foutu, la jeunesse est dans la rue » ou encore « sauvons la banquise, pas les banquiers », voilà les quelques slogans que scandaient les manifestants dans les rues de Nancy dans une ambiance festive et bon enfant. Antoine Fouks, étudiant à Sciences Po Nancy l'un des porte-parole du collectif estime que l’appel à la mobilisation est réussi « ça fait chaud au cœur, il y a beaucoup de monde mais ce n’est pas fini car tout Nancy n’est pas là, nous devons donc continuer le combat ».
Un combat qui va s’engager dans la durée explique pour sa part Antoine, venu manifester en tant que simple citoyen. Il demande au gouvernement de prendre ses responsabilités « On s’aperçoit qu’en quelques mois, le gouvernement a réussi à mobiliser quelques 250 milliards pour sauver l’économie française, on en attend autant de sa part pour s’engager en faveur de l’environnement ».
Mais pour l’heure « il y a urgence » soulignent Isé, Gwendide et Fantine, trois sœurs âgées entre 14 et 17 ans, venues de Contrexéville dans les Vosges pour manifester, elles souhaitent qu’Emmanuel Macron tienne ses promesses en reprenant les propositions issues de la convention citoyenne « Nous avons de plus en plus de mal à faire confiance aux politiques car ils ne tiennent pas leurs promesses » ajoute Valentine, une amie des trois sœurs.
La majorité des manifestants est composée de jeunes mais Agathe, mère de famille venue manifester avec ses enfants ne veut pas que l’on oppose les générations « Oui c’est vrai, il y a une majorité de jeunes mais nous les adultes ne devons pas les laisser seuls dans ce combat, il est trop lourd pour eux et nous sommes tous concernés ».
Les organisateurs ont promis de nouveaux rassemblements s’ils n’étaient pas entendus.