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Manque d'eau dans les Pyrénées-Orientales : se rassembler pour mieux gérer les ressources
Les périodes de sécheresse s'allongent dans les Pyrénées-Orientales, comme le montre la situation actuelle dans les Aspres. Le département a donc décidé d'agir pour mieux gérer ses ressources en eau. Il va créer un syndicat qui va superviser et unifier tous les réseaux d'eau du territoire.

L'union fait la force et c'est ce qu'entend démontrer le département des Pyrénées-Orientales en matière de gestion de l'eau. En décembre, le syndicat départemental de sécurisation et de production d'eau potable va voir le jour, après avoir été imaginé en 2017.
Le but, explique Nicolas Garcia, le vice-président en charge de l'eau dans le département, c'est que les 25 collectivités qui gèrent actuellement les réseaux d'eau s'associent dans ce syndicat. Ensemble, elles vont centraliser leur façon de produire et de réguler l'eau. "S'associer va permettre de réfléchir à de nouvelles solutions plus pérennes et écologiques, mais va aussi permettre aux petites communes d'avoir un budget plus conséquent pour traiter l'eau. "
Une véritable mutualisation des ressources et idées
Nicolas Garcia veut que les collectivités partagent leurs ressources, ce qui bénéficiera à tous les habitants du département sur le même modèle que le Sydetom, le syndicat de traitement des ordures ménagères. "Avant que l'on créé le Sydetom dans les années 90, chaque commune se débrouillait avec ses ordures, les enfouissait, on ne valorisait rien... Et aujourd'hui malgré ses défauts s'il n'existait pas il faudrait l'inventer!"
L'enjeu c'est la mise en commun de la ressource en eau pour pouvoir la transporter, l'exploiter, l'utiliser en fonction des saisons et des étiages pour la gérer de manière équitable et au meilleur prix. C'est vital pour le département. Nicolas Garcia, vice président du CD 66
Pour garantir la neutralité politique du syndicat, le département assure qu'il ne sera pas membre et qu'il servira seulement à subventionner les bonnes idées émises par la structure. Nicolas Garcia souhaite aussi rassurer les communes récalcitrantes : " On oblige personne à intégrer le syndicat, ceux qui ne veulent pas le faire ne le feront pas. Mais je pense que c'est important de ne pas être égoïste à ce niveau."