Confinement : toujours des pics de pollution de l'air pour les Hauts-de-France
Selon l'agence Atmo Hauts-de-France, les pics de pollution aux particules continuent malgré le confinement. Le manque de vent et l'ensoleillement actuels sont notamment à l'origine de ces phénomènes.
Après plus d'un mois de confinement, la qualité de l'air ne s'est pas totalement améliorée. On aurait pourtant pu penser le contraire, avec la réduction du trafic routier et de l'activité de certaines industries.
Mais si le taux de dioxyde d'azote dans l'air (NO2) a bel et bien baissé depuis le lundi 17 mars, la fin de semaine dans les Hauts-de-France a été marquée par un épisode de pollution aux particules. Début avril déjà, l'agence Atmo Hauts-de-France, qui surveille la qualité de l'air dans notre région, avait enregistré des pics similaires de pollution aux particules, dans le Nord et le Pas-de-Calais.
Comment expliquer ces phénomènes ? Directeur adjoint d'Atmo Hauts-de-France , Benoît Rocq indique que ces particules, très petites (inférieures à 10 microns), proviennent des activités industrielles, agricoles, ou encore des systèmes de chauffage.
Une accalmie quand même, moins de pollen dans l'air
Avec la météo du moment, les particules ne se dispersent pas. Le manque de vent et le soleil permettent à ces particules de rester dans l'air que nous respirons. Un constat qui suit la tendance des printemps des dernières années. Pas de changement donc malgré le confinement.
Dans le détail, le littoral n'est pas épargné non plus par la pollution aux particules. Selon Benoit Rocq, "la température de la mer étant un peu plus froide qu'à l'intérieur des terres, le plafond dans l'air pour disperser les polluants est plus bas."
Bonne nouvelle en revanche, la concentration de pollen dans l'air diminue, notamment à Lille et Amiens. Le risque diminue pour les allergies.
Invité France Bleu matin (1/2) : Benoit Rocq, directeur d'Atmo Hauts-de-France
Invité France Bleu matin (2/2) : Benoit Rocq, directeur d'Atmo Hauts-de-France