Pollution de la Sambre : Tata Steel promet de nouvelles mesures pour la gestion de ses eaux fluviales
Si aucun lien n'est pour le moment établi entre la coloration orange de la Sambre et l'activité industrielle de l'usine de Louvroil, la préfecture a demandé des contrôles quotidiens des rejets d'eaux fluviales, dans un communiqué le géant de l'acier parle de mesures complémentaires.
Dans ce communiqué Tata Steel rappelle que l'usine de Louvroil a été contrôlée trois fois après les différents épisodes de pollution et qu'aucun lien n'a été établi entre la coloration de la Sambre et l'activité industrielle.
En revanche, le 7 septembre, les plongeurs des pompiers avaient découvert un dépôt de sédiments ferreux près de l'usine, des irrégularités sur la gestion des eaux fluviales avaient été relevées, et le 25 septembre les inspecteurs de la DREAL, direction régionale de l'environnement avaient détecté un panache orangé sur un des points de rejets des eaux fluviales.
Pour _"confirmer ou infirmer l'hypothèse d'un rejet discontinu de sédiments ferreux, notamment en provenance du réseau d'eaux pluviales", l_es services de l'état ont donc notamment demandé à l'industriel de faire un contrôle quotidien de ces points de rejets pour détecter d'autres éventuels panache orangés.
Tata Steel promet des mesures supplémentaires "pour assurer la propreté des eaux de pluie s'écoulant du site" et "pour continuer à protéger l'environnement" et de poursuivre son enquête interne sur le sujet.
Le groupe indien qui ajoute que près de 6 millions d'euros ont été investis ces dernières années pour améliorer ses capacités de traitement des effluents et sa maîtrise des émissions atmosphériques, avec notamment l'installation d'une nouvelle station d'épuration des effluents.