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Puy-de-Dôme : un appel à dons pour sauver 200 jeunes busards cendrés chaque année

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Depuis cinq ans, la LPO protège les nids des Busards cendrés qui ont la fâcheuse tendance à pondre au milieu des cultures. Pour financer ses campagnes de sauvetage la Ligue pour la Protection des Oiseaux lance un appel à dons.

La LPO protège une cinquantaine de nids chaque année dans le Puy-de-Dôme. La LPO protège une cinquantaine de nids chaque année dans le Puy-de-Dôme.
La LPO protège une cinquantaine de nids chaque année dans le Puy-de-Dôme. © Radio France - Claudie Hamon

Si rien n'est fait, d'ici 20 ans la population des Busards cendrés est menacée de disparaître. Nichés à même la terre, dans les champs de céréales ou de colza les petits Busards peuvent être détruits à la moisson. Pour les protéger, la LPO Auvergne a besoin de personnels et de matériel et lance un appel à dons sur helloasso.

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Une cinquantaine de nids protégés dans le Puy-de-Dôme et l'Allier par an. © Radio France - Claudie Hamon

20 000 euros 

"Le coût humain est le plus important, mais on a aussi besoin de grillage, de clôtures électriques, de pièges photographiques et d'un drone pour observer l'intérieur des nids" explique Clément Rollant, chargé de la conservation du Busard cendré à la LPO. "Il faut entre 30 et 40 heures pour s'occuper d'un nid et cela nous coûte entre 50 et 60 000 euros par an__." L'appel à dons lancé sur helloasso a pour objectif de récolter 20 000 euros. La cagnotte est ouverte jusqu'à fin août mais la LPO accepte les dons toute l'année. 

Nid de Busards protégé en Limagne. © Radio France - Claudie Hamon

200 petits Busards sauvés chaque année

En Limagne, les champs de blé sont déjà moissonnés. Si la plupart des petits Busards ont pris leur envol, certains sont encore bien au chaud dans leur nid. C'est le cas dans ce champs de blé situé en bordure des silos d'Ennezat où trois petits busards encore déplumés prennent des forces, bien à l'abri dans leur cage de fer, construite peu avant les moissons. "La cage protège les portées des prédateurs, mais aussi des curieux" précise Clément Rollant. "Nous avons installé dans ce nid une caméra, car nous nous sommes aperçus que la femelle portait une bague. Cela nous permettra de savoir où elle a été baguée. En général, les rapaces reviennent nicher à moins de 70 km de leur lieu de naissance, mais ça peut bouger un petit peu." Ces opérations de sauvetage permettent de sauver 200 à 250 jeunes Busards chaque année en Auvergne. 

Les petits Busards sont bagués, pesés et mesurés. © Radio France - Claudie Hamon

Les trois petits busards sont suivis de près par les agents de la LPO. Dans leur nids protégés, ils sont bagués, pesés et mesurés. "Quand on pose une cage de protection, on en profite pour les baguer pour un suivi scientifique". Et Clément Rollant semble rassuré  "les oisillons grossissent tout doucement et ils sont prêts à s'envoler d'ici une quinzaine de jours."  Et si tout va bien, dans quelques mois, les jeunes rapaces nés dans le Puy-de-Dôme iront manger les criquets au Sénégal. 

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