Deux nouvelles passerelles relieront bientôt l’île du Ramier aux berges de la Garonne à Toulouse
À Toulouse, deux nouvelles passerelles de 150 mètres de long relieront bientôt l’île du Ramier aux berges de la Garonne côté Empalot et côté Croix-de-Pierre. Elles s’inscrivent dans le projet de reconversion de l’Ile du Ramier, qui entend devenir le futur poumon vert de la Métropole.
À Toulouse, deux nouvelles passerelles relieront bientôt l’île du Ramier aux berges de la Garonne côté Empalot et côté Croix-de-Pierre. Les appels d’offre ont été clôturés la semaine passée. Les élus de Toulouse Métropole acteront leurs réalisations lors du prochain conseil le 24 juin. Ces deux passerelles coûteront chacune quelque 10 millions d’euros. Elles s’inscrivent dans le projet de reconversion de l’Ile du Ramier, qui entend devenir le futur poumon vert de la Métropole.
Pour piétons et cyclistes
Ces deux passerelles de 150 mètres de long et 4 mètres de large chacune seront réservées à l'usage des cyclistes et des piétons. La première, la passerelle Rapas est prévue pour ouvrir en septembre 2024 explique l'élu métropolitain François Chollet. Au nord de l’île du Ramier, elle reliera l’ancien parc des expositions à l’avenue de Muret.
La seconde passerelle, pour laquelle il n'existe pas encore de calendrier précis, s’inscrit dans le cadre de requalification du projet urbain d’Empalot et ira de la rue Maria Mombiola à la résidence étudiante Daniel Faucher. Elle se situera à 250 mètres en aval de la passerelle de la Poudrerie qui n’est pas pour autant appelée à fermer.
Les deux autres projets de passerelles prévus dans le plan guide de l’ile du Ramier sont retardés mais restent envisagés d’ici 2030. L’une permettra de relier le quartier Saint-Michel au départ de l’emplacement de l’actuelle déchetterie du Ramier. Et l’autre située rive gauche, appelée passerelle Oasis, est prévue pour relier le quartier Croix de Pierre aux terrains actuellement propriétés du Toulouse Université Club.
L'ancien parc des expos transformé en jardin
Sur l'île du Ramier pour l'heure le balai des camions et des tractopelles se poursuit. Mais l'aménagement des 10 hectares laissés libres par la démolition du parc des expositions est en bonne voie. Sur la palissade de chantier, une immense frise de plusieurs dizaines de mètres de long permet de visualiser la transformation future du site en véritable oasis de fraîcheur.