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Tourisme : une étiquette environnementale pour les gîtes, chambres d'hôtes et meublés en location
C'est une nouvelle manière de différencier les établissements : une étiquette environnementale a été présentée ce mercredi 20 octobre à La Rochelle. Elle s'adresse aux meublés touristiques. Elle indique l'impact environnemental du logement dans lequel vous passerez peut-être vos prochaines vacances.

Jusqu'à présent, vous vous basiez peut-être sur le nombre d'étoiles, le prix, ou le confort, pour choisir où passer vos prochaines vacances. Maintenant, vous aurez un nouveau critère à disposition : une étiquette environnementale, sous la forme d'une lettre. A, B, C, D ou E, pour indiquer si l'établissement est écologique. C'est tout nouveau, l'idée a été présentée mercredi 20 octobre à La Rochelle, et c'est national. Tous les meublés touristiques de France pourront y prétendre : gîtes, chambres d'hôtes, appartements à louer. Sont exclus les campings et les hôtels.
Produits électroménagers, d'entretien, consommation d'eau... Tout est pris en compte
Certains établissements sont déjà bien impliqués sur le sujet. Olivier Crémont s'est tout de suite proposé pour être établissement pilote. Le gérant de chambres d'hôtes et de gîtes (Le Clos de Landrais) dans le nord de la Charente-Maritime, en pleine nature, a rempli le questionnaire nécessaire. Il attend le résultat : "J'espère B. Je dis ça parce que je ne pense pas avoir A", ironise-t-il. Pourtant, il dispose de quelques arguments pour être bien noté : un système de chauffage écologique ou encore un récupérateur d'eau. "On propose aussi notre propre lessive, que l'on fabrique nous-même, ou des bocaux pour aller faire des courses en vrac", rajoute Olivier Crémont.
Une fois qu'on aura notre note, on ne pourra que faire mieux
Cette étiquette va justement permettre de mettre en valeur les efforts faits par les établissements comme celui d'Olivier Crémont. Et pour les autres, cela peut servir de point de départ. Sur la côte atlantique, toujours en Charente-Maritime, Carine Braché propose aux vacanciers de séjourner dans des grandes villas, à Angoulins et Port-des-Barques. Des villas... Avec piscine chauffée, jacuzzi. "Nous ne sommes pas des établissements à la pointe des critères écologiques, même si nous avons par exemple des panneaux photovoltaïques, reconnaît la gérante. Une fois qu'on aura notre note, on ne pourra que faire mieux. Cela va être intéressant pour nous, mais aussi pour nos clients, on essaie de changer leurs habitudes__."
Cette étiquette n'est pas obligatoire, c'est sur le principe du volontariat
L'étiquette environnementale prend en compte tout un tas de critères, listés par celui qui en est à l'initiative, Laurent Bougras : "On regarde la consommation d'eau, les équipements, les appareils électroménagers, les textiles utilisés, les produits d'entretien... Toutes ces informations passent ensuite dans un algorithme, qui fait des calculs très compliqués. Et puis en ressort une lettre unique."
Cet indicateur n'est pas obligatoire pour le moment. C'est à l'initiative de chaque établissement, qui paie 250 euros pour bénéficier de cette étiquette pendant cinq ans. Une fois le résultat obtenu, c'est pareil : il n'est pas tenu de le rendre public.
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