1.500 personnes répondent à l'appel à la grève générale lancé par la CGT à Alès
1.500 manifestants dans les rues d'Alès ce mardi à l'appel de la CGT. Un peu plus tôt dans la matinée, la préfecture a fait dégager par les gendarmes mobiles le barrage de Dions et le rond-point de cette même route nationale à l'entrée d'Alès. Restent occupés, ceux de KFC et de la route de Bagnols.
Quelque 1.500 personnes selon les syndicats, 1.350 selon la police, ont défilé dans les rues d'Alès. Beaucoup de gilets rouges, les couleurs de la CGT, et quelques gilets jaunes. Une partie d'entre eux ont tenté d'occuper le rond-point de la RN 106 avant d'être expulsés par 80 gardes mobiles. Deux gilets jaunes ont été placés en garde à vue. Autre point de blocage dégagé, selon la préfecture du Gard, le barrage de Dions. Restent occupés les deux ronds-points de la rocade Est toujours tenus par une cinquantaine de gilets jaunes. Des gilets jaunes qui laissent passer les voitures, mais bloquent les camions. Une cinquantaine au total.
La manifestation a tenté de rallier le rond-point de la RN 106
La manifestation du jour avait fait l'objet d'une demande d'autorisation en sous-préfecture. Le cortège, au départ de la mairie devait défiler en ville et rallier la sous-préfecture. Les organisateurs sont sortis du périmètre autorisé et ont appelé les manifestants à rallier le rond-point de la RN 106. Ils n'étaient plus que 500 a se retrouver bloqués par un cordon de gardes mobiles avant de se disloquer. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, mais on ne relève pas de blessés.
Des axes qui restent soumis à interdiction de rassemblement jusqu'à jeudi matin
Sont concernés à Nîmes : Le centre routier du Kilomètre Delta, le rond-point du Kilomètre Delta, la zone commerciale Nîmes-Étoile, le péage Nîmes-Ouest de l’autoroute et sur la RN106, le rond-point de la D225 route de Dions.
Pour le secteur d’Alès : Les ronds-points de KFC et de la route de Bagnols, ainsi que celui de la RN 106.
Des occupations ou des rassemblements illégaux
La préfecture du Gard rappelle qu'organiser une manifestation non déclarée ou participer à une manifestation interdite est passible de sanctions pénales pour les organisateurs (jusqu’à six mois de prison et 7.500 euros d’amende) et les manifestants (contravention de 38 euros).

