Islamisme : une vingtaine d'individus surveillés de près en Limousin
Selon la commission d'enquête parlementaire sur la "surveillance des filières et des individus djihadistes", 21 personnes sont signalées en Limousin comme étant en voie de radicalisation islamiste. Le plus souvent, ce signalement émane des familles ou des proches.

Cette semaine, une mère de famille s'inquiète auprès d'un membre de l'association des musulmans de Limoges: son fils de 14 ans se réjouit des attentats de Paris. Elle est démunie. Au tout départ, c'est ce genre d'alerte qui permet de lutter le plus tôt possible contre la radicalisation. Les moyens de signalement sont multiples: un numéro vert pour les familles ou l'entourage (0 800 005 696), une cellule de suivi dans les préfectures ou même les équipes éducatives dans les écoles.
Douze en Corrèze, neuf en Haute-Vienne
Sur les 4.000 personnes signalées en France comme étant en voie de radicalisation ou déjà radicalisées, la commission d'enquête parlementaire en dénombrait neuf en Haute-Vienne et 12 en Corrèze au mois de juin dernier, surtout des jeunes et souvent des hommes. Le principe c'est que les pouvoirs publics, les services sociaux et autres partenaires collaborent pour surveiller leur évolution.
On sait, par ailleurs, qu'en Limousin quelques individus font l'objet d'une fiche "S". les uns et les autres sont-ils les mêmes ? La réponse est claire: non. Les jeunes dont on parle sont en risque de radicalisation, pas des candidats immédiats au djihad, et tout l'objet c'est justement d'éviter qu'il ne mettent les deux pieds dedans.