260 000 lycéens franciliens équipés de tablettes numériques ou d'ordinateurs à la rentrée
Pour cette rentrée scolaire, 50% des lycées franciliens vont passer au numérique. Au total, 260 000 élèves seront équipés de tablettes ou d'ordinateurs et 20 000 enseignants recevront également des tablettes.

Terminé les sacs à dos trop lourds qui cassent le dos de nos ados ! À partir de la rentrée, 260 000 lycéens franciliens seront équipés de tablettes numériques ou d'ordinateurs et 20 000 enseignants recevront également des tablettes.
Des tablettes pour l'école et pour la maison
Ce passage au numérique résulte en fait d'une autre décision prise par la région : abandonner les manuels scolaires version papier et passer aux manuels numérisés. "Avec la réforme du lycée, on devait changer tous les manuels scolaires des élèves de seconde et de première, autant les numériser au lieu d'en acheter de nouveaux qu'on devra changer dans dix ans", explique Valérie Pécresse (Libres !) la présidente de la région Île-de-France.
Après une consultation des équipes éducatives, 50% des établissements ont opté pour la numérisation et chaque lycée partant a choisi entre les tablettes ou les ordinateurs. Le matériel sera distribué gratuitement aux élèves et aux professeurs.
Il permettra aux élèves d'accéder depuis leur salle de classe mais aussi depuis leur domicile à ces manuels en PDF (disponibles hors-ligne) mais aussi à d'autres programmes, d'orientation, d'apprentissage des langues (Qioz lancé par la région au printemps). "Les lycéens vont pouvoir accéder à des cours oraux, à des simulations en 3D", précise Valérie Pécresse.
"Une pédagogie innovante pour les lycéens" - Valérie Pécresse
Un investissement de 150 millions d'euros
Pour Jean-Yves Hepp, président fondateur de l'entreprise française UNOWHY, qui fabrique et fournit ses tablettes, pas question de remplacer les livres. "Le gros avantage du numérique c'est la pédagogie différenciée, c'est de considérer que tous les enfants ne sont pas les mêmes, que les rythmes d'apprentissage ne sont pas les mêmes et qu'on va pouvoir s'adapter à eux ". Par exemple, la police des textes pourra être adaptée aux jeunes qui présente des troubles dislexiques.
"Un outil qui permet d'avoir accès à plus d'informations" - Jean-Yves Hepp, président-fondateur UNOWHY
La région va investir environ 340 euros par élève pour cette réforme numérique, soit un budget de 150 millions d'euros en trois ans. En cas de problème technique, c'est le groupe La Poste, partenaire, qui assurera le service après-vente. Et que les élèves soient au courant : le professeur pourra vérifier ce que chaque jeune regarde sur son écran et couper l'accès à internet en classe pour éviter les "hors-sujets".