Cinquante ans après le drame, l'association des familles de victimes du 5-7 va disparaître
Les commémorations du 50e anniversaire de l'incendie meurtrier du 1er novembre 1970 à Saint-Laurent-du-Pont (Isère) étaient les dernières sous l'égide de l'association des familles de victimes, qui va disparaître en fin d'année.
Le temps passe et si il n'efface pas les mémoires, il efface les mémoires "vives". 50 ans après l'incendie qui a tué 146 jeunes dans la boite "le 5-7" à Saint-Laurent-du-Pont, l'association des familles de victimes annonce sa dissolution. Portée depuis de nombreuses années déjà par la savoyarde Odette Delvaux, qui a perdu deux fils de 17 et 19 ans dans l'incendie, ce qui a d'abord été un "comité de défense" lors du combat judiciaire, se retrouve aujourd'hui sans beaucoup de survivants et quasiment sans objet. Sa seule tache consistant à veiller à l'entretien du mémorial érigé sur le site depuis 1976 et à organiser les cérémonies chaque 1er novembre. C'est désormais la ville de Saint-Laurent-du-Pont qui va reprendre à sa charge la mémoire du 5-7. La dissolution de l'association des familles de victimes devrait être effective en fin d'année.
La cérémonie des 50 ans du dimanche 1er novembre 2020 (images mairie de Saint-Laurent-du-Pont) :