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À Besançon, l'homme soupçonné d'avoir traîné son ex-femme sur plusieurs mètres reste en prison
À Besançon, l'homme de 40 ans soupçonné d'avoir traîné son ex-femme sur une dizaine de mètres devant le collège Stendhal vendredi 20 septembre 2019, reste en détention en attendant son procès. Jugé en comparution immédiate ce lundi, il a demandé un délai pour préparer sa défense.

À Besançon, l'homme de 40 ans soupçonné d'avoir traîné son ex-femme sur une dizaine de mètres devant le collège Stendhal vendredi 20 septembre 2019, reste en détention en attendant son procès. Procès qui aura lieu le 25 octobre prochain.
Vendredi, la victime s'est accrochée au rétroviseur de la voiture pour empêcher son ex-mari d'emmener leur fille aînée de 13 ans, qu'elle-même venait de déposer au collège. Elle est tombée et s'est blessée au pied et au cuir chevelu et s'est vu prescrire un arrêt de travail de trois jours.
Maintien ou pas en détention ?
Le prévenu ayant demandé un délai pour préparer sa défense comme la loi l'y autorise, le débat a porté, ce lundi, lors de sa comparution immédiate, sur son maintien ou pas en détention.
Pour le parquet, il faut éviter le risque de récidive et le risque de pressions sur la victime comme sur les témoins de la scène. "D'autant", ajoute la procureure, "que ce monsieur a déjà été condamné le 21 décembre 2018 pour des violences habituelles sur conjoint avec une interdiction d'entrer en contact avec son épouse".
Le couple est en instance de divorce et la maman a la garde des deux filles, de 7 et 13 ans. Le 4 septembre 2019, cette mère de famille de 38 ans a de nouveau déposé plainte pour harcèlement et insultes. Pour la procureure, ce mari est "dans toute la puissance, il est intelligent et manipulateur. Pour preuve, il dit dans sa déposition que sa femme s'est jetée sur la voiture, ce qu'infirment de nombreux témoins".
Un père en souffrance selon la défense
La défense plaide pour un contrôle judiciaire avec une interdiction de venir à Besançon, car cet homme travaille à Morteau depuis avril, toute sa famille est en Suisse et peut l'héberger. "Il est venu au collège pour voir sa fille", affirme Me Spatafora, "et non sa femme. Ce qui ne constitue donc pas une infraction. C'est un père en souffrance" indique l'avocate au tribunal, "qui a besoin de soins".
Retour en prison
Après en avoir délibéré, le tribunal a prononcé le maintien en détention provisoire du prévenu jusqu'à son procès. Ce père de famille est donc retourné en prison à l'issue de l'audience ce lundi. Il sera jugé le 25 octobre 2019.
La présidente du tribunal a néanmoins demandé à ce qu'il soit rapidement transféré. En effet, l'homme, de nationalité kosovare, a été interprète pour le tribunal de Besançon jusqu'à sa condamnation de 2018. Il a lui-même indiqué qu'il était actuellement à l'isolement à la maison d'arrêt de Besançon, et qu'il connaissait des personnes dans toutes les prisons de la région, et même au-delà.
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