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Accident de Millas : "pas de lien" entre les médicaments pris par la conductrice et l'accident

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Dans l'avancée de l'enquête sur l'accident entre le car et le TER à Millas (Pyrénées-Orientales), le procureur de Marseille a indiqué ce mardi qu'il n'y avait pas "à ce stade", "de lien de causalité entre les médicaments pris par la conductrice pour dormir" et la collision.

Le procureur de la république de Marseille, Xavier Tarabeux.
Le procureur de la république de Marseille, Xavier Tarabeux. © Maxppp -

L'enquête sur l'accident de Millas, qui a fait six morts, se poursuit. Le procureur de Marseille a indiqué ce mardi qu'il n'y avait pas "à ce stade de l'enquête de lien de causalité entre les médicaments pris par la conductrice du car pour dormir" et la collision de son véhicule avec un TER. 

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Me Jehanne Collard, l'avocate de plusieurs des six familles endeuillées par l'accident, avait évoqué samedi dernier, "au conditionnel", le fait que la conductrice ait pu être "sous l'empire d'antidépresseurs, d'anxiolytiques".

Deux familles défendues par l'avocate se sont constituées parties civiles ce mardi. Ces cinq personnes "auront accès mercredi au dossier de l'instruction", a déclaré Me Collard, c'est une "étape capitale".

"Toutes les analyses seront faites dans le cadre de l'instruction", a précisé le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux. Il a ajouté que la conductrice du car prenait ces médicaments "depuis des années". 

Mise en examen pour "homicides et blessures involontaires"

Le car scolaire transportait 23 collégiens originaires du village voisin de Saint-Féliu-d'Avall. Il a été percuté par un TER sur le passage à niveau de Millas le 14 décembre dernier. L'accident a fait six morts parmi les collégiens et cinq blessés graves.

La conductrice a été mise en examen pour "homicides et blessures involontaires par imprudence". Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction de conduire.

Au cours de ses auditions par les enquêteurs, elle a affirmé avoir vu les barrières du passage à niveau levées. Mais les premières "constatations matérielles" vont "plutôt dans le sens d'une barrière (du passage à niveau) fermée", tout comme les témoignages du conducteur du TER et des chauffeurs des véhicules qui se trouvaient de l'autre côté de la voie.

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