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Accusations contre Léo Battesti : « A maffia nò, a vita iè » dénonce une campagne de déstabilisation
Le collectif « A maffia nò, a vita iè » dénonce les accusations à l’encontre d’un de ses porte-paroles, Leo Battesti, cité dans les colonnes de Corse-Matin pour être visé par une enquête en relation avec les fonctions qu’il occupait à la tête de la ligue nationale d’Échecs et son entreprise.

« Nous ne céderons pas aux tentatives d’intimidation », le collectif « A maffia nò, a vita iè » dit sa colère après la publication par nos confrères de Corse-Matin d'un article consacré à la mise en cause de l'un de ses fondateurs, Leo Battesti, dans une enquête préliminaire pour soupçons « d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance ». La justice s'intéresserait à des transactions réalisées entre son entreprise et la ligue nationale d’Échecs dont il était le vice-président de 2005 à 2013. Tandis que l’intéressé réfute ses accusations et se dit prêt à répondre à la justice, le collectif anti mafia voit là une campagne de déstabilisation orchestrée par ceux dont les pratiques sont de plus en plus dénoncées au sein de la société corse.
« Cela relève de la manipulation »
Dans un premier temps Léo Battesti réfute ces malversations dénoncées par lettre anonyme. Selon lui, leur publication dans Corse-Matin aux côtés de l'article consacré aux interpellations de membres de la bande dite du « Petit bar » relève de la manipulation. Il se dit prêt à s'expliquer devant les magistrats : « Moi quand j’étais vice-président de la fédération j’ai eu en passant devant le comité directeur, l’assemblée générale et en étant en concurrence, le marché de la mise en page de la revue de la fédération et j’avais fait gagner de l’argent à la fédération parce que j’avais trouvé les partenaires pour équilibrer. Cela représentait environ 25 000 euros et alors ? C’était très correct. » De son côté, le procureur de la république de Bastia n'a pas répondu à nos sollicitations.
« Au travers de Léo Battesti c’est notre combat que l’on veut salir »
Selon le collectif « A maffia nò, a vita iè », ces lettres anonymes puis cet article cachent une campagne de déstabilisation. Marie-France Giovannangeli : « Le plus important pour nous était de poursuivre notre combat en vue d’une évolution juridique en France avec de nouveaux dispositifs permettant de mieux lutter contre la Maffia. Ce deuxième article qui vise aujourd’hui Léo Battesti à moins de huit jours d’intervalle dans un même journal après que maître Garbarini, avocat de la bande du Petit bar, ait bien préparé le terrain, nous fait réagir. Nous pensons qu’au travers de Léo Battesti c’est notre combat que l’on veut salir, c’est notre combat que l’on veut affaiblir, à un moment où nous avons marqué beaucoup de points et nous pensons que cela dérange et que nous allons subir d’autres attaques, mais cela ne nous gêne pas parce que nous avons la certitude que notre combat est juste et nécessaire. »
Face aux propos tenu par Léo Battesti et certains membres du collectif, dans l’édition du jour, Roger Antech, le rédacteur en chef de Corse-Matin, rappelle dans un édito que « l'excès n'a jamais été bon conseiller et que l'actualité ne choisit jamais son calendrier ou ses motifs quand elle avance ses pions. » Corse-Matin et la presse insulaire, qui « depuis sa création suit le collectif et lui a toujours donné la parole. »
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