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Affaire Grégory : la justice refuse d'assouplir le contrôle judiciaire de Jacqueline et Marcel Jacob
Jacqueline et Marcel Jacob ne rentreront pas tout de suite chez eux dans les Vosges. La chambre de l'instruction de Dijon a refusé ce vendredi d'assouplir leur contrôle judiciaire. La grande-tante et le grand-oncle de Grégory sont accusés d'avoir participé à l'enlèvement du petit garçon en 1984.

C'est le statu quo pour les époux Jacob. Pas de retrouvailles pour le couple et pas de retour dans les Vosges pour le grand-oncle et la grande-tante de Grégory Villemin. La chambre de l'instruction de Dijon, saisie par leurs avocats, a refusé ce vendredi de lever ou même d'alléger leur contrôle judiciaire. Les avocats de Marcel et Jacqueline Jacob ont indiqué, ce vendredi soir, qu'ils allaient se pourvoir en cassation en début de semaine prochaine, a indiqué franceinfo.
Les deux septuagénaires ont été mis en examen au mois de juin pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de leur petit-neveu Grégory en 1984. Ils avaient placés en détention pendant quelques jours, avant d'être remis en liberté, mais avec l'obligation de résider séparément et l'interdiction de rentrer à Aumonzey, leur village vosgien.
Ce vendredi matin, l'avocat de Jacqueline Jacob, Me Alexandre Bouthier, avait demandé la levée de son contrôle judiciaire : "Elle veut rentrer chez elle, elle est victime, car elle est innocente, d'un scénario délirant". La situation de Marcel Jacob avait été examinée mercredi , son défenseur réclamant le droit du septuagénaire à rentrer chez lui.
Des auditions à venir
Dans les deux cas, le procureur général, Jean-Jacques Bosc, s'est prononcé contre l'allègement voire la levée du contrôle judiciaire. D'une part, les époux Jacob doivent être interrogés prochainement. Marcel Jacob est convoqué par la juge d'instruction le 10 novembre pour s'expliquer sur le fond de l'affaire. Le 17 novembre, ce sera le tour de la grande-tante du petit Grégory. Jacqueline Jacob a, jusqu'ici, invoqué son droit au silence, mais elle aurait l'intention cette fois de s'exprimer, selon son avocat.
D'autre part, des investigations restent à faire sur l'emploi du temps des deux mis en examen, le 16 octobre 1984, jour de l'enlèvement et de l'assassinat de Grégory Villemin. Les Jacob sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire, les auteurs de plusieurs lettres anonymes, et d'être impliqués dans le rapt et la mort du garçon de 4 ans. Ils contestent ces accusations et leurs avocats affirment qu'ils peuvent prouver qu'ils étaient tous les deux à leur travail au moment du crime.
Egalement soupçonnée dans cette affaire, Murielle Bolle, la belle-soeur de Bernard Laroche, est soumise à un contrôle judiciaire strict depuis sa remise en liberté au mois d'août . Elle aussi vit éloignée des Vosges. Ses avocats préparent une requête en nullité de sa mise en examen pour enlèvement suivi de mort.
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