VIDÉO - Meurtre du chauffeur de bus à Bayonne : l’avocat de la défense conteste la version officielle

"C’est mon client qui a été violemment agressé en  premier." Déclaration choc de l’avocat du meurtrier présumé de Philippe Monguillot, le conducteur de bus mort sous les coups de voyageurs au début du mois de juillet. Le jeune homme de 22 ans sera entendu pour la première fois par la juge d’instruction de Bayonne sur le fond de l'affaire ce mardi 1er septembre dans la matinée.

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L'affaire a bouleversé le pays en juillet dernier lorsque ce chauffeur de trambus , âgé de 59 ans, a été tabassé à  l’arrêt  de "Balichon". Il n'a pas survécu à ses blessures à la tête et il est mort après cinq jours de coma. 

"La réalité n’est pas ce qui se dit sur la place publique"

Pour l’avocat du jeune homme, Thierry Sagardoytho, la "réalité n’est pas ce qui se dit sur la place  publique". Sans nier la gravité des faits, l’avocat s’appuie sur les images vidéo qui ont capté la scène.

Il est 19h07 ce dimanche 5 juillet. Le trambus s'arrête et le conducteur se rend à l’arrière, où se trouvent quatre jeunes gens sans masque et sans titre de transport. Tout commence par un échange verbal. Puis, selon la défense du principal accusé mis en examen pour "homicide volontaire", le premier coup est porté par Philippe Monguillot : un coup de tête à la figure du jeune homme qui bascule alors en arrière. C’est ensuite que le suspect va, en réaction, s’acharner sur  le père de famille avec un complice également poursuivi pour meurtre, affirme l'avocat.

Les caméras filment alors l'agression meurtrière : Philippe Monguillot est roué de coups. Sa tête heurte violemment le sol ce qui entraîne des séquelles irréversibles. L’ensemble de la séquence va durer 1 minute et 40 secondes. Difficile pour la défense des deux principaux accusés de nier les faits et leur gravité. Mais, Thierry Sagardoytho et Frédérique Dutin, les deux avocats de la défense, veulent que l’ensemble des éléments soient retenus. Les éléments à charge mais aussi à décharge.

Deux autres complices ont également été mis en  examen pour "non-assistance à personne en  danger".

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