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Affaire vigneron à Montreuil-sur-mer : la famille et leurs avocats lance un appel à témoins

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Qui a tué Bruno Deligny ? Cette question continue de tourner en boucle dans la tête de sa famille depuis 9 ans. Cet homme de 46 ans a été tué en allant sur son lieu de travail. La famille, en quête de réponse, a déployé une banderole sur les lieux des faits pour lancer un appel à témoins.

Ce samedi, la famille de Bruno Deligny a déposé une banderole sur les lieux des faits Ce samedi, la famille de Bruno Deligny a déposé une banderole sur les lieux des faits
Ce samedi, la famille de Bruno Deligny a déposé une banderole sur les lieux des faits - Eliane Desry

Il y a 9 ans jour pour jour, Bruno Deligny, 46 ans, a été tué en allant sur son lieu de travail à Montreuil-sur-mer. Deux personnes sont toujours mises en examen. Mais les proches de ce chauffeur-livreur à la brasserie Vigneron désespèrent. L'enquête semble être au point mort. 

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Le 19 décembre 2012, Bruno Deligny se rend à son travail vers 5 heures du matin pour commencer sa journée. Il reçoit plusieurs coups sur la tête. Ce chauffeur livreur sera retrouvé mort sur son lieu de travail. 

Des rumeurs

"Qui l'a tué et pourquoi ?", s'interroge continuellement Eliane, la sœur du défunt. Bruno Deligny était cet homme "sans histoire, sans dette" et bien connu dans son village de 850 habitants, Brimeux, où il vivait avec sa femme. 

Eliane est persuadée que des Brimeusois détiennent des informations qui pourraient servir l'enquête, "il y a bien des gens qui peuvent avoir entendu des choses. C'est vrai qu'il y a des rumeurs dans le village, raconte Eliane. Ces personnes qui parlent, est-ce qu'elles vont jusqu'au bout ? est-ce qu'elles vont à la gendarmerie pour communiquer d'autres pistes, d'autres choses qui feraient avancer l'enquête ?" La famille et les avocats penchent pour le "non". 

Une banderole

Ce samedi, plusieurs membres de la famille de Bruno ont accroché une banderole pour inciter les habitants de Brimeux à prendre la parole. "On envisage la possibilité qu'il y ait des gens qui ont reçu certaines confidences et qui n'auraient pas forcément été entendus ou qui ne se sont pas manifesté auprès des enquêteurs", rapporte Maître Camille Radot. 

Neuf ans plus tard, ces témoignages pourraient débloquer l'enquête et abréger les souffrances de la famille qui peine à faire le deuil. 

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