Affaire Zecler : le parquet de Paris requiert la détention provisoire pour les trois policiers
Le parquet de Paris requiert la mise en examen des quatre policiers impliqués dans le tabassage du producteur.
Le parquet requiert la mise en examen des quatre policiers du XVIIè arrondissement notamment pour "violences volontaires ayant entraîné une ITT de moins de 8 jours, avec arme, en réunion, accompagnées ou suivies de propos à caractère raciste, par personne dépositaire de l'autorité publique".
Le parquet de Paris a requis ce dimanche la mise en examen des quatre policiers mis en cause dans le passage à tabac d'un producteur de musique noir et le placement en détention provisoire de trois d'entre eux, en confiant la suite des investigations à un juge d'instruction.
La détention provisoire des trois agents soupçonnés d'avoir porté des coups au producteur Michel Zecler est demandée pour "éviter un risque de concertation entre les auteurs ou de pressions sur les témoins", a expliqué le procureur de la République de Paris Rémy Heitz. Le parquet réclame que le quatrième agent, soupçonné d'avoir jeté une grenade lacrymogène dans le studio, soit placé sous contrôle judiciaire.
La justice n'a donc pas été convaincue par les explications de ces fonctionnaires de polices. Eux-mêmes ont reconnu que les coups portés au producteur de musique avaient été disproportionnés par rapport à la situation. Ils se sont justifient en expliquant qu'ils avaient eu peur.